mercredi 20 juin 2007

Ivresse mentale et show de Styx...

Tonight the night will make history,
only you and I,
Cause I'll take any risk, the time...

Hier, roulant sur la petite route qui sort mon village de sa campagne, pour aller rejoindre mon Pat adoré et se payer un dernier diner de sushis avant la fin des classes, j'écoutais à tue tête The best of time de Styx. Les yeux pleins d'eau, le coeur léger, frissonnante et remplie d'une émotion bienfaisante, je me suis rappelée....

Nous étions allés voir un show de Styx à l'automne 1996. J'étais joliment enceinte de ma fille, le bedon rebondissant juste assez, pour avoir l'air enceinte sans avoir l'air dodue, dans mes jeans serrés. Habituellement je ne cours pas les gros spectacles, je préfère les scènes intimes mais mon beauftannant (le jumeau de Pat) nous avait acheté des billets, payés fort chers d'ailleurs. Et puis, comme nous adorons styx, ça va valait la peine de subir la foule....

Vous dire que c'était bon? Humm, pas assez...

Que c'était extra? Pas encore suffisant...

Que c'était méga génial, intense et au dessus de tout ce que j'ai vu comme show? Yes... c'est exactement ça!!

Étant des adultes de nature un peu rebelle, nous avons quitté nos sièges et nous sommes dirigés vers le côté gauche du stage. Personne ne nous a arrêté et nous nous sommes retrouvés à quelques mètres d'eux. Ils ont réussi à nous embarquer totalement, en chantant plusieurs chansons assis sur des bancs avec leurs voix et leurs guitares seulement. Puis... Une fois les gens bien accrochés, le show a décollé et vous ne pouvez savoir à quel point...

Je me suis retrouvée en état de transe, complètement partie, dans un autre monde à cent milles lieus du centre bell et de la foule vibrante. Là où le temps, le traintrain quotidien et les préoccupations n'ont plus aucune emprise.

Je me suis réveillée, debout, frémissante, mes bras se balançant doucement au dessus de ma tête et chantant à tue-tête comme des milliers d'autres personnes SWEET MADAME BLUE! Non, je n'étais ni saôule, ni droguée... Je ne buvais pas enceinte et je n'aime pas la drogue.. Alors, force est d'admettre que le pouvoir de la musique dépasse certaines frontières... Qu'il transcende certaines neuronnes du cerveau pour nous faire vivre des expériences enivrantes...

Caro qui pleure en écoutant sa fille jouer du violon et du Beethoven!!

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