dimanche 28 septembre 2008

Déménagement...

Et bien... Ce matin en prenant mon café, je me suis mise à zieuter pour un déménagement sur wordpress. Il faut dire que les blogs de Pierre F. et d'Encre sont magnifiques et que je les enviais un peu!

J'ai donc joué là-dedans toute la journée, en pyjama.. Je pense que j'avais besoin d'un peu de répit, de me vider l'esprit!

Voilà la nouvelle adresse pour Caro et Cie: http://albertine68.wordpress.com/

Ainsi que celle des carnets de voyages:http://caroetcievoyages.wordpress.com/

samedi 27 septembre 2008

L'automne est arrivée...




Je rêve ou quoi... Ai-je été enlevée par des extraterrestres et ramenée sur terre plus tard que prévu? Me suis-je réveillée ce matin après avoir erré quelques temps dans un monde parallèle?

Il semble que l'automne soit arrivée sans que je m'en rende compte... J'ai donc empoté mon hibiscus sans plus attendre, avant qu'il ne perde ses feuilles ou ne meurt à cause du premier gel!

vendredi 26 septembre 2008

Auteure-compositeure: Sara...

Hier soir avait lieu la réunion de parents dans la classe de Sara. Ce professeur a enseigné à 3 de mes enfants, chacun pendant deux ans. Disons que je connais pas mal son fonctionnement et ses attentes. Cependant, je ne manque jamais cette réunion car c'est toujours un plaisir de voir ce qu'a préparé mon enfant pour me surprendre, de vérifier l'ordre dans le pupitre et de pouvoir lui écrire un mot d'amour...

Les enfants avaient fait des pochettes de CD. Vous comprendrez que l'intérêt est dans le choix d'un titre et de chansons représentant bien la vie familiale et permettant aux parents de trouver celui de son enfant.

J'ai trouvé sans difficulté celui de Sara en reconnaissant immédiatement son humour grinçant et ironique. Puis, je me suis marée en lisant les titres des chansons...




Ma famille une cause perdue


1. C'est Bibi qui fait tout
2. Ayoye ma clavicule
3. C'est pas beau des orteils en?
4. Pourquoi toujours eux?
5. Après l'annonce
6. Moi je veux être héro
7. Encore du ménage
8. Prof de français
9. Bédaine Mix (bmx)
10. Le soccer de...

Auteur-compositeur:
Votre enfant

dimanche 21 septembre 2008

Vie étudiante....

Quand le professeur en avant essaie de parler et que les étudiants autour de moi ne cessent de bavarder....

Quand je me sèche les mains dans la toilette des dames en regardant une publicité sur la pillule du lendemain...

Quand j'affiche mes cheveux blancs et que la plupart de mes pairs ont l'âge de mon ainé...

Et bien, l'espace d'un instant, je me demande ce que je fais à l'université...

Aussitôt que le professeur se met à livrer sa matière, à me parler de littérature, à me convaincre de la nécessité de la nouvelle orthographe et à tenter de m'aider à créer ma propre culture de base en éducation, j'oublie tout et je me transforme en éponge.. Une éponge qui n'existe que par ce qui lui est enseigné, dans le moment présent!

J'oublie les chuchotements; l'application de la jeune fille assise à côté de moi, à dessiner en utilisant des crayons de toutes les couleurs, un arbre avec des bonhommes sourires; ainsi que les interventions un peu simplistes où trop m'as-tu entendu de certains.....

Je plonge tête première dans ce plaisir d'apprendre, dans ce banquet de savoirs, dans cette vie universitaire qui m'alimente de ci et de ça pour devenir encore plus instruite, plus libre et à l'aise avec ma liberté de penser...

Du fait... J'avoue avoir énormément changé. De la Caro populaire (du temps du Bac en administration), relatant sa fin de semaine avec passion alors que le professeur tentait de commencer son cours, je suis passée à la Caro intéressée qui invite au silence.... Je suis maintenant attirée par les étudiants érudits, par les nouveaux immigrants, par ceux qui ont quelque chose à raconter, à partager... Comme cette magnifique S. qui vient d'Algérie et qui est si vraie, si intelligente; comme M. Untel qui me fait penser à Marcel Tessier et qui prend la peau d'un personnage pour faire un oral; comme J. qui a voyagé un an en Europe après son premier Bac, avant d'en commencer un autre en enseignement; comme C. qui est ici, au Québec pour étudier et qui est tellement belle.........

J'ai envie de faire certains stages à l'extérieur du pays. C'est tout moi et en accord avec mes désirs et mon mode de vie (Faut vraiment que Pat suive des cours de cuisine)!

Cependant, il me reste ma réussite à gérer. Le moins possible de panique... Comme ce miniquizz pour lequel j'ai eu peur d'avoir 4/5, au lieu de 5/5... Mais finalement, ma note est bien de 5/5 et j'en suis fière... Question de relativiser, qu'est-ce que ça aurait fait d'avoir 4/5???? Dans le fond, je devrais m'inscrire à une bourse d'excellence parce que la réussite ne peut absolument pas sortir de ce corps.. ;-)

Mon nez me fait un peu mal mais je vais persévérer dans mon désir de prendre le transport en commun. Pat m'a promit de venir me chercher plus tard s'il m'est impossible de prendre le dernier bus (il va être parfait quand il saura faire à manger)...

vendredi 19 septembre 2008

Courir après le train...

En peu de temps, je me suis habituée à mes allées et venues en métro et en train. J'apprécie maintenant le temps qui m'est alloué pour lire, réfléchir ou même rêvasser. Cependant, je me suis mise à faire des excès de vitesse pour réussir à prendre des trains qui partent à des heures me laissant très peu de temps pour mes déplacements.

Hier, je faisais de la marche très rapide, pour prendre le train de 12h30. Sara était en pédago et j'avais vraiment hâte d'être à la maison avec elle. Sans courir, j'avais un rythme de marche plutôt sportif. Soudain, sans que je vois venir le coup, je me fracassai le nez contre le panneau d'une porte tournante. Comment est-ce arrivé? Je n'en sais rien.. J'ai beau y penser, je ne vois pas comment j'ai fait mon compte, puisque la porte continuait de tourner....

J'ai donc le nez en compote et le côté droit de ma tête est douloureux. Cela me rappelle les fois où j'échappais le couvercle de mon bureau sur mon nez à l'école primaire et qui sont, selon moi, responsables de la bosse que j'ai sur le nez. Ajoutez à cela les allergies qui me rendent la vie difficile par les temps qui courent et vous aurez un beau portrait de mon état général ce matin!

Mais j'ai réussi à prendre le train de 12h30. À mon arrivée à la gare, Pat était chez un client. J'ai marché un bon bout avant qu'il ne vienne me cueillir sur le bord de la rue. Puis je suis allée flâner au centre d'achat puisqu'il devait se rendre chez un autre client. Finalement, je me suis cognée le nez pour rien car je ne suis pas arrivée à la maison avant l'heure prévue...

La morale de cette histoire: Prends ça relaxe Caro.. Cours pas après le train comme ça!!!

lundi 15 septembre 2008

Angéline De Montbrun...

'' Longtemps, je me suis arrêtée à regarder la mer toute fine, haute et parfaitement calme. C'est beau comme le repos d'un coeur passionné. Pour bouleverser la mer, il faut la tempête, mais pour troubler le coeur, jusqu'au fond, que faut-il!... Hélas, un rien, un ombre. Parfois , tout agit sur nous, jusqu'à la fumée qui tremble dans l'air, jusqu'à la feuille que le vent emporte. D'où vient cela? N'en est-il pas du sentiment comme de ces fluides puisssant et dangereux qui circulent partout, et dont la nature reste un si profond mystère.''

Laure Conan, première écrivaine à s'imposer dans la littérature Québécoise. (Angéline de Montbrun)


Ce passage me touche, me rappelle à moi-même, transporte les émotions intérieures que je ressens parfois si fortement avec la mer et la nature que j'aime tant....

Je suis sans mots.. Elle les a écrits pour moi!!!

vendredi 12 septembre 2008

Phénomène inexpliqué...

Le pelage de Bill était en fort mauvais état. De gros motons laineux, parsemés de chardons, rendaient le démêlage impossible. Adieu la belle robe de schnauzer! Je dus me résoudre à le faire tondre, demandant à la toiletteuse* de lui laisser, au moins, une barbichette. La dernière fois que c'était arrivé, je l'avais trouvé affreux avec son petit museau rasé: il ressemblait plus à un rat, qu'à un chien!


Mais comment ses pattes peuvent-elles supporter le poids de son corps? C'est un phénomène inexpliqué, s'exclama Sara, ébahie, lorsqu'elle l'aperçu en rentrant de l'école....




* Mot qui n'est pas dans le dictionnaire mais pour lequel je n'ai trouvé aucun synonyme pour l'instant!!!

mercredi 10 septembre 2008

Cours d'éthique et de culture religieuses...

Ce midi, attablée avec Pat chez Mangiamo, je lisais le journal de Montréal d'un oeil, pendant que Pat réfléchissait, à je ne sais quoi, en regardant dehors. Nous donnions sûrement l'impression d'être un couple qui n'avait rien à se dire... Et bien, c'est tout faux! C'est qu'il y avait plusieurs articles qui m'intéressaient dans l'édition d'aujourd'hui, dont celui sur les cours d'éthiques et cultures, récemment intégrés dans notre système scolaire Québécois.

Le but: Expliquer les différentes religions, mettre l'accent sur ce qu'elles ont en commun sur le plan des valeurs, des croyances et des convictions, afin de favoriser la reconnaissance de l'autre, tout en développant le respect et la tolérance. Ensuite, plus loin dans le parcours, l'élargissement et la consolidation des apprentissages favoriseront la capacité de traiter de questions éthiques ou religieuses avec objectivité et discernement... (Voir le programme ministériel)

Mais voilà que certains parents montent aux barricades, qu'ils demandent des exemptions pour leurs enfants d'assister à ce cours, quand ils ne les retirent pas tout simplement. Et que lis-je? Que ces parents sont des pratiquants et qu'ils ont peur que leurs enfants soient mélangés et ne croient plus à la religion dont ils font partie!

Quoi? Ils s'offusquent que le développement du sens critique de leurs enfants puissent les amener à penser autrement qu'eux? Chacun a droit à ses croyances, mais c'est important de développer sa tolérance envers les autres, sans nécessairement affecter sa foi. De plus, c'est un droit que de pouvoir choisir soi-même.. Il y a tant de guerres qui découlent des conflits de religions. L'ouverture aux autres est l'une des valeurs les plus importantes qu'un individu peut développer quant à moi.

Mes enfants ont déjà un sens critique très développé. Sara, à l'âge de 7 ans, nous avait fait un beau discours rhétorique sur l'impossibilité que les humains descendent d'Ève et d'Adam... Et j'espère qu'ils vivront dans la tolérance des autres, dans un monde si morcellé par les religions...

Dans quel monde vivons-nous?

mardi 9 septembre 2008

Bébé grandit....

Quand ton bébé lynx roux, s'extasie sur la Une du Lundi parce que le fils d'Annie Brocoli y figure et qu'elle le trouve vraiment, mais vraiment beau...

Et bien.. Tu ne peux que constater que ton supposé bébé carbure aux hormones....

Compréhensive, tu lui achètes la revue... C'est quand même toi qui salivait sur les posters de Corey Hart, y'a pas si longtemps... Non?

vendredi 5 septembre 2008

Subir la grande ville....

Je ne suis pas urbaine pour deux sous... Les gratte-ciels cachant le soleil de midi, le béton omniprésent et occupant presque tout l'espace visible, les automobiles se suivant à la queue leu leu, crachant allègrement du monoxyde de carbone et les piétons marchant dans tous les sens, ne me séduisent absolument pas.

Je suis une campagnarde. Mes yeux jouissent de pouvoir se poser sur la nature à chaque instant, mes oreilles apprécient que le silence ne soit brisé que par le chant des oiseaux ou par les cris de mes enfants, et chaque jour, je suis consciente de la chance que j'aie de vivre dans un si bel endroit. Dans un village si charmant!

Tout au plus, j'ai un arrêt à faire pour me rendre à peu près n'importe où. Il y a bien les cyclistes ou les touristes qui me ralentissent parfois lors de la belle saison, mais bon.. Ce sont des désagréments que je prend avec légèreté! Alors, mon retour en ville est quelque peu difficile...

Je vois plus de gens en une journée, que j'en ai vus au cours de la dernière année. J'imagine tous les microbes qui doivent se trouver sur la poignée que je tiens dans le métro. J'ai l'impression de marcher dans une mer de monde qui ondulent constamment. Je suis hyper, super sollicitée....

Je vais m'y faire.. Comme je l'ai fait, il y a 20 ans... Mais j'apprécierai encore plus mon silence, ma nature et mon petit village!!

jeudi 4 septembre 2008

Vieux Max a 15 ans...






Vieux Max est né, il y a 15 ans, lors de la fin de semaine de la fête du travail. Cependant c'est en octobre, quelques semaines plus tard, que nous étions allés chercher cette mignonne et adorable petite boule de poils. J'avoue avoir pensé m'en débarasser un mois plus tard, découragée qu'il s'échappe sur mon tapis vert pomme, m'imaginant qu'il ne serait jamais propre.

Il est vieux et heureux, il vit sa vieillesse calmement et il gambade joyeusement lorsqu'il vient nous rejoindre. Il est libre, jamais attaché si ce n'est en vacances, il entre et sort de la maison à sa guise et il est toujours à la recherche d'une caresse...

Et dire qu'il a atteint cet âge vénérable en mangeant des restants de table à tous les jours, depuis toujours.. Il lève le nez sur la moulée et ne consent à s'en nourrir, qu'en cas d'extrême nécessité. De toute façon, c'est une escroquerie toute cette histoire de bouffe pour animaux, un marché très lucratif, si vous voulez mon avis. Au fait, les chiens ne se sont-ils pas mis à côtoyer les humains pour avoir les restes de nourriture?

Bref... J'espère qu'il continuera de nous accompagner en voyage, de poser sur nous son regard si sage et de veiller sur notre sommeil (quoique Bill fait très bien la job), encore un bon bout de temps...

mercredi 3 septembre 2008

Les aventures de Caro en train....

Lorsque j'ai fait mon BAC en administration, je me rendais à Montréal en voiture. Il y avait parfois, quelques bouchons de circulation mais sans plus, il y avait toujours des places de stationnement gratuites près des pavillons où j'avais mes cours et l'essence ne coûtait pas les yeux de la tête!! Compte tenu qu'il est aujourd'hui beaucoup plus difficile d'accéder au centre-ville et des nombreux travaux sur les routes que je dois emprunter, j'ai décidé d'opter pour le transport en commun...

Moi... Prendre le transport en commun? J'ai toujours tout fait pour éviter cela. Au cegep, j'avais rapidement trouvé des amis de la gent masculine qui se faisaient un plaisir de me voyager. Puis, pour l'université, j'ai fermé les yeux sur la laideur de la voiture que mon père m'avait achetée car elle me menait du point A au point B, ce qui était à mes yeux, une qualité à ne pas négliger!

Mais là, pour être à la hauteur de mes préoccupations sociales et environnementales, je me suis dit que ça valait le coup d'essayer et de me sauver le stress assez intense du retour en pleine heure de pointe le soir...

Donc, Pat me laissa à l'heure à la gare hier matin. Je trouvai une belle place assise dans le train. Les gens étaient calmes, silencieux. Ils lisaient, feuilletaient leurs journaux, somnolaient, sirôtaient leurs cafés: une atmosphère à laquelle je ne m'attendais pas...

J'arrivai sans problème à la gare centrale mais j'eus énormément de difficulté à trouver la direction pour la station où je voulais me rendre... Je savais que je devais prendre la ligne orange mais vers quelle direction? Côte Vertu ou Montmorency? Mais bon, en réfléchissant quelques secondes, je pris la bonne direction...

Mais pour le retour, holalala! À la sortie du métro, j'eus énormément de difficulté à retrouver la direction pour prendre le train de banlieue. Je tournai en rond et, comme dans les films, je repassai trois fois à la même place. Je commençai à paniquer et à me sentir vraiment découragée, lorsque par miracle, apparut devant moi le panneau et l'escalier pour me rendre sur la rampe d'accès du train...

Ce train allait dans la bonne direction, c'est un fait. Mais quelle ne fut ma surprise d'entendre le conducteur dire à la moitié du trajet: terminus, tout le monde débarque, le prochain train pour (..) dans 25 minutes! Je descendis et dus attendre que LE train, qui se rendait au bon endroit, passe, pour remonter dedans. Mais bon attendre à la gare centrale ou là, ce n'était pas si catastrophique puisqu'il faisait beau. J'arrivai donc finalement à l'heure prévue et plus relaxe malgré mes aventures que si je m'étais trouvée prise dans le traffic...

Mais une fille avertie en vaut deux. La prochaine fois, je partirai avec l'horaire des trains en poche.... Et je vous dirai dans un mois si je persévère!

samedi 30 août 2008

Un bel après-midi paisible....


J'en ai plein la tête... La rentrée scolaire des enfants, la mienne à l'université, l'inscription pour le soccer, un tournoi ce weekend, quelques courses encore, la toiture de tôle de la maison qui vient à peine d'être terminée, les examens d'admissions pour Miss Toune qui s'en va au secondaire l'an prochain, Pat qui s'est cassé la clavicule (il a copié sur son fils) et la maison qui ne reste jamais en ordre très très longtemps!

Et le beau temps qui semble maintenant installé et qui me donne envie d'en profiter. L'été n'est pas fini, et j'en suis à faire des projets pour le grand weekend de l'action de grâce. La mer? Le nord?

Je suis stressée un brin par mon retour à l'université. J'ai passé outre la fin de semaine à Tremblant pour créer des liens tout comme la réunion de mercredi dernier (activités du genre initiations)... Je n'ai plus 20 ans et même en ce temps là, mon but n'était pas de tripper et d'ingurgiter de grandes quantités de bières!... Je n'ai même pas assisté à la remise des diplômes, le mien, je l'ai reçu par la poste... S'il est une constante dans ma vie, c'est bien cette soif de savoir, cette avidité de tout connaître. Je suis fébrile à cette idée vous ne pouvez pas savoir comment!

Je profite de cette belle journée, assise sur ma terrasse avant avec vue sur la mer, quoique partiellement cachée à ce temps-ci de l'année par le feuillage des arbres, mon nouveau portable devant moi, un verre de vin à portée de main...

mercredi 27 août 2008

La rentrée scolaire...

Je procrastine jusqu'à la dernière minute, en ce qui a trait à la rentrée scolaire. Pas question, mais alors là, pas du tout, d'y penser en plein coeur de l'été. Ça gâcherait ma zénitude, mon envie de vivre le moment présent et d'en profiter au maximum. Dans notre société, la consommation est devenue un sport extrême, les différentes étapes de l'année (rentrée scolaire, halloween, noël....) se succèdant à un rythme fou et ce, toujours de plus en plus tôt....

Plus capable de trouver un maillot de bain en juillet... Un habit de neige ou des bottes en février...

Je ne peux me résoudre à embarquer dans cette course folle. Consommons vite, vite... Dépêchons-nous... Et n'oublions pas de dépenser encore pour toutes les fêtes marketing créées expressément pour provoquer encore plus et plus de ventes! Achetons chinois et encourageons l'exploitation de ce peuple, sous l'emprise d'un régime dictatorial et balançons-nous de la toxicité des produits utilisés.. Le leitmotiv du parfait consommateur: le moins cher possible en plus grande quantité possible...

Il est de plus en plus difficile de trouver des articles de qualité. Les cartables de ma jeunesse sont encore en bon état alors que ceux de mes enfants ne durent pas plus de 2 ans! Je n'ai aucun problème à payer plus cher, mais donnez-moi de la qualité, ne me faites pas payer une marque s.v.p!!! Mais comment les entreprises généreraient de plus en plus de profits si leurs produits s'avéraient durables?? Comme le vieux frigo indestructible des années '50, au chalet de mes grands-parents...

Alors en cette fin d'août paisible, au matin frais comme je les aime et aux soirées de plus en plus courtes, nous sommes en pleine fièvre de la rentrée. Le soleil est dans l'axe parfait, les fruits et les légumes mûres à point, le maïs croquant sous les dents, les premières pommes juteuses et délicieuses: oui, c'est le temps de préparer la rentrée! Nous avons sorti les articles scolaires de l'année dernière, jetés négligemment dans un coin en juin; nous avons fait le tri de ce qui est réutilisable ou pas; et nous sommes allés compléter nos listes....

Nous sommes allés à l'école secondaire chercher les horaires, payer les frais divers et faire les cartes étudiantes. Demain, c'est à l'école de Sara que nous irons chercher les cahiers et régler les frais. Les articles scolaires et les horaires (copiés plusieurs fois) traînent sur la table de la salle à dîner, à côté des portables. Et la semaine prochaine, nous rentrons tous à l'école!

dimanche 24 août 2008

Un parfait imbécile....

La compétion est terminée et nous sortons tous en même temps du terrain adjacent à la piste où nous avons campé toute la fin de semaine. Tout à coup, j'aperçois un filet d'eau qui s'échappe sous la roulotte qui nous précède et qui laisse une immense flaque visqueuse, lorsqu'elle avance enfin vers la sortie.

Un homme et son fils passent près de mettre les pieds dedans, la contournent et font des commentaires assez explicites sur l'odeur se dégageant de la flaque: une odeur nauséabonde de fosse sceptique! Pat et moi sommes étonnés, choqués, éberlués, sans mots. Charles et Sara s'offusquent et vocifèrent contre ce manque de respect envers la terre soit, mais aussi envers les gens.

Pat klaxonne un coup pour essayer de lui faire voir notre mécontentement, mais ne réussit qu'à stresser une pauvre vieille Dame, qui pense avoir commis un impair. Il la rassure puis conduit enfin winnie hors du terrain de baseball. Lorsque nous passons à côté de l'irrespecteux (atteint du syndrome du je-m'en-foutisme aigü), justement arrêté pour parler avec quelqu'un sur le bord de la rue, je me penche à la fenêtre et l'interpelle:

- Hé Monsieur...

(il se retourne et me regarde d'un oeil interrogateur, l'air innocent de celui qui n'a pas une grosse cervelle)

- Savez vous qu'il y a de l'eau qui coule sous votre roulotte?

( Je fais l' hypocrite, en faisant semblant de ne pas savoir ce que c'est..)

- Oui, c'est de l'eau propre....

- Et bien Monsieur votre eau propre, elle est visqueuse et nauséabonde....

Nous sommes repartis à cet instant alors que ce mauvais citoyen, pollueur sans pudeur, atteint d'hébétude, n'hésitant pas à vider ses eaux usées et son réservoir de toilette en pleine rue et sur le terrain de cette ville qui nous a acceuillis, me regardait la bouche entrouverte, sans savoir quoi dire....

Nous voyageons en nomade, couchons à divers endroits où il n'y pas nécessaire d'électricité et d'égouts mais jamais nous ne nous vidons ainsi.. C'est inacceptacle, égoïste, irrespecteux!

Lui, il n'a rien, mais rien compris!!! Je lui décerne la médaille du parfait imbécile!!!

jeudi 21 août 2008

Je veux...

Alors voilà, ainsi se termine (ou presque car nous avons squatté au quai de Trois-Pistoles le dernier soir), le récit de ce voyage qui fut un cadeau précieux, puisque nous n'étions pas sensés avoir deux semaines de vacances. Le ciel s'est dégagé au-dessus de nos têtes et le soleil nous a doré généreusement de ses rayons. Une autre escapade dans un monde parallèle, à cent milles lieues de notre quotidien.

Voyager, me rend vivante et me stimule. Découvrir, m'ouvre des horizons, provoque en moi l'admiration et la béatitude. Nomadiser, développe mon lâcher-prise et me permet de vivre en marge de la société l'espace d'un moment!!!

Je veux:

- Faire le tour d'Hawaï, la grosse île, en camping
- Rouler à flanc de falaise en Californie et en Orégon
- Visiter la Grèce, la Croatie, l'Italie et le Sud de la France
- Visiter les ruines Mayas et Incas du Mexique et longer Bahia...
- Fouler les contrées sauvages de l'Alaska, du Nunavit et du Labrador
- Perdre la notion du temps à Stonehenge
- Admirer Gros Morne et avoir la chance de voir des Icebergs avant que le réchauffement planétaire les anéantisse
- Faire l'ascension du Matchu Pitchu au Pérou
- Voir Paris la nuit
- Sillonner le Brésil, l'Argentine et le Chili
- Nomader encore et encore dans notre fabuleux Québec..

Et... plus encore...

J'ai eu 40 ans vendredi dernier et je me sens tellement bien dans ma peau, heureuse, vivante! J'ai des ailes! J'ai tellement de pays à découvrir, d'êtres à aimer, de relations à développer, une nouvelle profession à embrasser...

Haahhhh...

mercredi 20 août 2008

L'estuaire du Saint-Laurent ravagé par une marée rouge...

Quelle ne fut ma surprise et mon étonnement de lire que l'estuaire du fleuve Saint-Laurent était sous l'emprise d'une marée rouge dans un billet de Gaétan. Surprise et étonnement qui se sont transformés rapidement en horreur et en colère...

Je me suis rendue sur le site de GreenPeace puis de Eau-secours...

Si ça vous révolte, vous aussi, un tant soit peu, envoyez ce message à notre premier ministre Canadien, Stephen Harper, afin que son gouvernement réagisse au plus vite!!

Il faut que je vous raconte...



.... Pour passer la soirée, marcher sur la grève et dormir, c'est vers l'anse Mc Kinnis à Port Daniel, que nous nous dirigeons! Un endroit calme, paisible, où les vents de la journée n'ont pas vraiment d'emprise. Seules les vagues se brisant sur la pointe de l'anse, nous les rappellent. Nous avions fêté notre anniversaire de mariage ici, il y a deux ans, avec les enfants. Nous nous étions régalé d'un festin de roi: du Crabe à volonté et une salade aux pommes et aux noix. Salade que j'avais doublement appréciée puisque c'était Pat qui l'avait préparée!

Nous marchons, discutons, rions.. C'est fou comme les journées sont longues lorsque nous sommes seuls, tous les deux. Pas longues dans le sens d'interminables. Mais longues dans le sens qu'on peut faire un paquet d'activités, de randonnées et voir quand même le temps passer. Habitués que nous sommes à un horaire chargé, on savoure ces instants et on se dit que nous ne serons pas si mal quand les enfants nous quitteront pour vivre leurs vies d'adultes. On saura en profiter!

Pat, au début du voyage, a proposé que nous choisissions chacun un chien à nous occuper. Évidemment, il se dépêcha d'opter pour Max, ne me laissant d'autre alternative que de prendre Bill. Il flairait la bonne affaire et s'imaginait avoir choisi la facilité: Vieux Max est tranquille, il ne court pas après les gens en jappant comme un forcené et il est obéissant... Il me laissait donc la responsabilité de courir après Bill le tannant et de l'empêcher de japper...

J'avoue que j'ai accepté en riant sous cape, puisque je ne voyais pas les choses du même oeil. Bill est adorable, pourvu que je m'en occupe comme s'il était un vrai bébé... Je lui ai dit: D'accord, si ça peut te faire plaisir.

Et bien mon bébé chien est adorable: Il ne jappe pas, me suit comme mon ombre, me regarde amoureusement, écoute quand je le rappelle à l'ordre. Il est d'une obéissance sans taches...

Quand à Max, Pat passe son temps à courir après. Il est sourd et ne comprend rien. Il passe son temps à boire de l'eau salée, ses papilles gustatives ne fonctionnant probablement plus, pour ensuite se vider par les deux bouts...

Je regarde Pat et lui dit: c'est ton chien, à toi de t'en occuper et de ramasser... Pauvre toi!!

p.s. Nous sommes arrêtés à l'anse à Beaufils et avons visité l'exposition d'artistes du Québec. Une visite qui valait le détour...

mardi 19 août 2008

La mer se déchaîne...

En descendant du Winnie... Regardez cette vue, n'est-ce pas extraordinaire?

Le vieux chemin qui avance sur le cordon littoral, une plage interminable qui sépare le barachois de la mer...



La mer est déchaînée..




Le coin du banc au loin....



Le rocher percé photographié de l'anse du Nord...




Le rocher Percé..



Un autre angle..




Durant la nuit, le vent s'est levé. Les vagues viennent se cogner sur le muret délimitant la route de la plage, dans un vacarme assourdissant. Mais il fait encore chaud, et ce vent, ces vagues, ces odeurs marines ne font que m'emplir encore davantage pour combler ce besoin de mer qui se faisait si pressant...

La mer charme à coup sûr par beau temps: alors qu'elle est calme, qu'elle invite à la baignade et qu'elle reflète les rayons du soleil pour créer de magnifiques tâches d'argent. Les vrais amoureux de la mer, eux, l'aiment aussi lorsqu'elle se déchaîne, ses vagues atteignant les pieds des marcheurs qui ne s'en méfient pas... Ils aiment le reflet des nuages et apprécient que les vacanciers aient déserté la plage, leur laissant l'impression d'être seuls au monde... Ils salueront, un sourire en coin, les rares promeneurs qui comme eux, arpentent la grève, sachant qu'ils ont cet amour en commun!

Je profite toute la matinée de ce bord de mer extraordinaire. Je marche vers les falaises, puis vers le cordon littoral du Barachois. Je trouve des pierres fabuleuses qui n'intéresseront aucun expert mais qui pour moi, sont des trésors précieux, à conserver dans de petits pots de verre.

Puis, nous quittons pour Percé... Un incontournable pour quiconque se rend en Gaspésie. Le Rocher n'est peut-être pas l'élément géologique le plus impressionnant qui soit mais il est unique, il permet de prendre de superbes photos et le village est vivant, grouillant de gens. On décide d'y passer un moment et de se payer un snack au restaurant.

lundi 18 août 2008

On a crevé Bill!!!

Bill est au bout de son rouleau. Il n'en peux plus. Lui qui me suit au pas pour ne rien manquer et qui est si enjoué habituellement dès qu'il voit sa laisse, fait mine de dormir pour que je le laisse tranquille. C'est certain qu'il a trotté bien des kilomètres au cours des derniers jours et ce, dans toutes sortes de conditions: sable, gravier, montagnes...

À coin du banc, au cours de la soirée, imaginez la surprise de Pat de trouver Bill, caché dans un coffre de rangement...

Nous ne pouvons que constater... qu'on a crevé Bill!!!!!!!



Le Coin du Banc...




























Nous relaxons un peu au retour de cette magnifique randonnée avant de reprendre la route. Le but: trouver un endroit pour dormir, directement sur le bord de la baie de Gaspé. Je feuillette mon livre, les plages et les grèves de la Gaspésie, et me mets à la recherche d'un paradis où nous n'aurons pas de problèmes à nous stationner.

Winnie n'est pas très grosse, nous pouvons nous aventurer dans des endroits où d'autres ne vont pas et ne pensent même pas à aller... Mais, il faut faire preuve de prudence. En effet, dans les Great Smoky Mountains nous nous étions retrouvés dans une situation assez délicate, ce que nous cherchons à éviter.

Nous ne savons trop. Les endroits qui nous intéressent le plus, paraissent difficile d'accès tels les Anses de la Pointe Saint-Pierre ou Le Coin du Banc. Nous optons pour la grève du Barachois mais l'endroit ne nous plaît pas particulièrement... Nous décidons donc de nous rendre au banc du barachois de la Malbaie mais nous passons tout droit, n'ayant pas vu la rue qui devait se trouver tout juste après la grande courbe..

Puis, un jolie village apparaît sous nous yeux. Un bled de tout au plus une dizaine de maisons, situé au creux d'une anse, cerné d'un côté par le banc de sable du barachois de la rivière Malbaie et de l'autre par de superbes falaises colorées. Tiens, la rue de la plage.. C'est l'indication pour nous rendre à Coin du banc...

Pat en moins d'une fraction de seconde, tourne sur cette rue et nous mène sur le bord de l'ancienne route de gravier qui longe la plage sur plusieurs kilomètres vers le très très long banc du Barachois... L'endroit est magnifique et la mer digne des Caraïbes, comme sur la photo qui nous avait séduit dans le bouquin. Les eaux prennent une couleur turquoise tranchant avec le bleu de la mer au large. Le soleil n'étant plus au rendez-vous, j'imagine comme ce doit être davantage extraordinaire sous ses rayons!

Un couple du Nevada était garé là aussi, avec un Éléganza, tout comme nous. Il vient de Gaspésie mais parle maintenant avec un fort accent anglais et elle vient de Terre-Neuve. Les hommes échangent sur leurs joujous et je réussis à échanger avec la dame qui me convainc, hors de tout doute, d'aller à Terre-Neuve!
Puis on profite de ce paysage de rêve et passons la soirée à l'extérieur....

vendredi 15 août 2008

De l'anse aux Amérindiens au Cap Gaspé...


Patrick...



Jaseurs des cèdres






Caro...






Bill le récalcitrant...





Anse et marguerites




Pat et Bill dans le sentier longeant les anses...





N'est-ce pas magnifique?



Sans commentaires...





Une anse à l'eau transparente..





Repos pour le petit Bill...





Saucette glacée..





Falaise fleurie..









Bill à bout...



La route du secteur sud de Forillon...



Vieux Max est resté dans le Winnie, au frais. Les fenêtres sont ouvertes et les rideaux fermés. S'il est fringuant pour ses presque 15 ans, il n'en demeure pas moins que c'est un vieillard, qui a peine à dénouer ses muscles endoloris le matin. 8 kilomètres, c'est extrême pour lui, par cette chaude journée d'été! Il traîne en arrière au retour quand je vais marcher le soir jusqu'à l'église de toute façon!

Le sentier que nous emprûntons est celui des Graves, de l'anse aux Amérindiens au Cap Gaspé. Il longe les anses et les plages de galets et mène à Cap Gaspé, à travers de magnifiques champs fleuris... Nous faisons le détour par le sentier qui longe vraiment les anses en contrebas. C'est tellement beau! La transparence de l'eau des anses, en font des merveilles presque inégalées, pour mes yeux qui ont pourtant exploré différentes contrées.

Bill trouve la randonnée difficile. Il s'assied, nous regarde et semble désespéré quand nous décidons de repartir. Il halète sans cesse malgré l'eau, que nous partageons généreusement avec lui. Dans ses yeux et son attitude, on lit clairement son désarroi, son écoeurantite aiguë et son impuissance.


Mais nous profitons avidement de ce plein de si beau, de cette grandiosité et de cette immensité, qu'on pourrait chercher à Tombouctou, mais qui est là, si près de nous... Je photographie les anses et le sentier sous tous les angles possibles et imaginables et ne me lasse pas de poser mes yeux sur ces champs fleuris, derrière lesquels s'étend la baie de Gaspé.

La Gaspésie... C'est vrai que c'est beau!

Et ce sont surtout des touristes Américains, Européens et Ontariens qui viennent s'en remplir les souvenirs. Nous pratiquons autant notre anglais que si nous étions aux States, et je ne blague pas... Certains prennent Bill pour un ours, d'autres sont en lune de miel et traversent le Canada, y'en a même qui ont traversé leur campeur de Suisse pour traverser notre immense continent et un couple du Nevada qui nomade dans un winnie comme le nôtre... De belles rencontres! Mais je suis surprise de voir si peu de Québécois...

jeudi 14 août 2008

Intermède: descente de la Rivière du Nord...


























Une superbe journée, à canoter sur la jolie rivière du Nord, avec mon amie Val (et deux beaux petits passagers bien tranquilles) tandis que Charles et Sara pagayaient en coeur sur leurs kayaks avec Janis...


Les nuages se tassaient devant nous pour laisser le soleil nous chatouiller de ses rayons.. Les canards avançaient en même temps que nous sans craindre le moindre du monde notre présence. Nous jasions de tout et de rien pendant que les grands s'amusaient à s'arroser et à chanter un cri de ralliement bizarre.


Nous avons même grignoter les incontournables chips sur une minuscule plage. Les enfants et Val en ont profité pour se rafraîchir quelques instants.

Nous avons ensuite amarré à un quai, pensant y trouver un petit casse-croûte pour dîner, les chips ne suffisant pas à calmer les appétits voraces de nos ados... Des pêcheurs tiraient leurs lignes à l'eau. Je leur demandai ce qu'ils pêchaient ici. Des brochets, des achigans et des truites me répondirent-ils. Vous les manger? Ne puis-je m'empêcher de leur demander...


Non... parce qu'il y a plein de coliformes dans l'eau... La ville de Sainte-Agathe déverse (ou déversait, je m'en souviens plus) ses égouts dans la rivière du Nord!! On ne mangera pas ces poissons là pour au moins un an...


Quoi???


Et bien là c'est le top!!! On ne nous a pas avertit... C'est quoi la joke? Bon je sais que je me suis baignée toute mon enfance dans le Saint-Laurent, qui était très pollué à l'époque, mais ça me fait capoter que pour louer un foutu canot, on passe sous silence une information si importante...


De toute façon, on est immunisé...


Nous sommes ensuite repartis du Lac Raymond en vélo. 4,5 kilomètres nous séparait de notre point de départ. Un beau retour que j'ai apprécié...

De jolis rubans de brume...




Nous qui fréquentons peu les campings, je dois vous dire qu'ils sont superbes au parc Forillon. Les emplacements sont grands, boisés, bien situés par rapport à la mer. Quoique seulement quelques terrains aient une vue sur le fleuve...


Une autre belle journée s'annonce, par moment cependant, quelques rubans de brume arrivent de la mer et vont s'amonceller sur la falaise du Cap Bon Ami. Mais le soleil fera lever tout ça, d'ici midi. Pendant que Pat s'occupe de sa winnie en écoutant du Elvis, je pars avec Bill marcher sur la grève et dans un sentier sillonnant l'immense champs fleuris qui était autrefois cultivé... Notre plan de match aujourd'hui: aller dans le secteur sud et marcher de l'anse des amérindiens au Cap Gaspé. Une randonnée de 8 kilomètres, longeant les anses et la baie de Gaspé...