dimanche 30 septembre 2007

Un sport dangereux...

Je développe présentement une nouvelle allergie. En effet, je ne suis plus capable de voir les cyclistes, vêtus de leurs petits habits affreux et moulants, prendre d'assaut les routes de campagne. Dans notre société de performance, la majorité de ces promeneurs (oups, coureurs) sont là pour s'entrainer, pour rouler le plus de kilomètres possibles, le plus rapidement possible...

Évidemment, pas question pour eux de ralentir lorsque le chemin est étroit et que deux voitures se rencontrent.. Mais non! C'est nous qui devons ralentir derrière eux, le souffle coupé, inquiet de les frôler un peu trop. Ce sport est dangereux... Ne le réalisent-ils pas? Les conducteurs ne sont pas tous une Caro qui ralentit jusqu'à presque s'arrêter pour ne pas les mettre en danger.

Et eux... Eux ne ralentiraient jamais leurs courses folles; performance oblige. Ils vont droit devant... Ils ne partagent pas la route, elle leur appartient... J'ai peine à comprendre! Mais en attendant, je continuerai de faire attention à eux!

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Il y quelques semaines, j'étais affairée dans le motorisé et je n'avais pas pris conscience que Bill errait à l'extérieur. Soudain, je l'entendis japper comme un débile et je sortis à toute allure pour aller le maitriser. Quelle ne fut ma surprise de voir un cycliste, revenir vers nous, se mettre à sacrer et à vouloir donner des coups de pieds à mon chienchien chéri.

- Viens ici, p'tit con que je te sacre un coup de pied dans le cul. Viens... je vais te régler ton cas mon (bipbip) de petit (bipbip) de chien de (bipbip), criait-il à tue-tête.

Je freinais ma course vers mon chien. Je m'arrêtais et regardais l'énergumène l'engueuler et vouloir le frapper. Il était tellement agressif, que j'en perdais toutes envies d'aller récupérer Bill, qui soit dit-en passant serait revenu, si l'enragé avait tout simplement passé son chemin...

- Hé... ça va bien monsieur? lui demandai-je. Vous êtes sur que ça va? Le sport est sensé soulager le stress, les tensions. D'habitude on fait du sport pour se sentir mieux. DAns votre cas, ça ne semble pas fonctionner...

- Ton chien, je vais lui sacrer un coup de pied. La rue, c'est publique, elle appartient à tout le monde. J'ai le DROIT de me promener ici.... (bipbip de bipbip...)

C'est fou ce qu'il avait tellement de classe, dans son habit moulant, à essayer d'atteindre Bill de ses coups de pied...

- Et bien monsieur, à vouloir lui donner un coup de pied comme vous le faites, je vous suggère de ne plus revenir sur notre rue. Maintenant, grâce à vous, il voudra mordre tout ceux qui auront un petit suit comme le votre et qui passeront en vélo.. Je ne prendrais plus de chance à votre place.

Et je retournai vaquer à mes occupations tandis que la bête (ici je parle de l'homme violent et enragé) s'éloignait rouler sa bosse ailleurs, en vociférant un tas de bêtises à l'endroit de mon bébé!!!!!

n.b. Notez que je sais, que mon chien n'avait pas d'affaire dans la rue, à japper après un cycliste..

jeudi 27 septembre 2007

Septembre et ses petits mots d'amour...


Comme à chaque année, septembre amène son lot de réunions dans les écoles: réunions avec le professeur, assemblés générales et enfin pour moi qui suis une mère bénévole utile et indispensable: la mise en marche de la bibliothèque!!

Ayant quatre enfants extraordinaires, j'ai assisté dans ma carrière de mère à une multitude de réunions. Parfois, je l'avoue humblement, la motivation d'y assister n'est pas très forte mais je me fais un devoir de m'y rendre quand même. Voyez-vous, il y a toujours sur le bureau des enfants, un petit mot à l'intention de leurs parents et, ça me brise le coeur (à chaque fois) de voir des pupitres déserts. La lettre, qu'ils ont pris le temps d'écrire est là, seule, abandonnée. Et, le lendemain matin, ces enfants n'auront pas sur leurs pupitres, à leur tour, un mot gentil de leurs parents à lire avec enthousiasme.... C'est d'une tristesse!

Alors, même si Mme la prof, a eu Phil et Charles comme élèves et que je sais comment elle fonctionne, je m'y suis rendue gaiement pour lire le mot de ma fille. De plus, je m'assure d'avoir mon mot à dire si certains parents s'offusquent qu'elle donne des contrôles à chaque vendredi et qu'elle exige que les multiplications soient apprises au plus pressant.
J'ai pris mon temps pour écrire un mot qui plaira à Sara. J'ai fait des coeurs, souligné ses qualités et lui ai répété à quel point je l'aime... Encore une fois!!!!


mercredi 26 septembre 2007

Bill, le chien susceptible!!!

Hier soir, je montai prendre un bain au 2e et n'allumai aucune lumière, à part celle de la salle de bain puisqu'une bonne séance d'ébouillantage s'accompagne bien d'un peu de lecture. À peine ratatinée ( je mets l'eau tellement chaude qu'il m'est difficile d'y demeurer plus de 15 minutes), je me séchai et les bras chargés de livre et de vêtements, je me dirigeai lentement dans la pénombre du corridoir. Je remarquai, que mes voisins avaient allumé presque toutes leurs lumières, en plus du spot extérieur qui s'allume dès que la noirceur arrive et ne s'éteint qu'avec les lueurs du petit matin.

Comment se fait-il, qu'ils aient autant besoin d'être éclairé, songeai-je.....

Et, je commençai ma descente dans les escaliers à peine éclairées par les lueurs des bougies posées sur le piano et baignant de leurs flammes dansantes, doucement le salon... Je descendis tranquillement, jusqu'à ce que mon pied se pose sur quelque chose de doux et de poilu (Horreur! un animal..)... Je me rattrapai juste à temps au mur, laissai tomber mon chargement, tout en remettant pied sur une autre marche, tandis que Bill, dans un effort héroïque, se jetait littéralement en bas des escaliers pour me laisser toute la place et me permettre de récupérer ma descente sans trop de dégats.

Il accrocha les bougies et les cadres sur le piano qui le suivirent dans sa dégringolade. En fait, je pense qu'il a fait un bond sur le piano avant de se retrouver en bas, sur ses 4 pattes. Remplie d'adrénaline, je lui criai:

- Bill, espèce d'IDIOT qu'est-ce que tu faisais, couché dans les escaliers? Non mais, tu parles d'une place pour t'installer. J'aurais pu me faire mal et toi aussi par la même occasion. Tasses toi.. fais de l'air!!!! Suis moi ou suis moi pas (il est toujours où je suis ou presque), mais s.t.p, ne m'attends pas dans les escaliers...

Un peu plus tard dans la soirée, alors que je jonglai sur la nécessité ou non d'allumer toutes les lumières dans la maison, comme mes voisins (passer proche de se péter la gueule fait réfléchir), je me rendis compte que Bill n'était pas avec nous dans le salon. C'était tout à fait inhabituel puisque ce chien est un dépendant affectif sérieusement affecté. Je l'appelai:

- Bill, viens réchauffer maman.. Aller viens...

Rien, niet.. Pas de chien arrivant tout heureux pour se coller, en se tortillant et en ronchonnant. Étonnée, je m'extirpai à contrecoeur de mon confortable sofa pour aller voir ou se terrait l'animal boudeur. Il s'était recroquevillé au pied de mon lit, tout seul, susceptible et abandonné... Il me regardait sans broncher, sans même cligner de l'oeil...

-Viens Bill, je sais que tu as tout fait pour me sauver, quitte à te blesser, je t'en remercie. Viens me réchauffer, on fait la paix...

Et Bill, heureux d'être reconnu à sa juste valeur, vint nous retrouver au salon, comme si de rien n'était!

dimanche 23 septembre 2007

Des leaders??

Je discutai avec deux autres mères de la Californie (un état que Pat et moi visiterons au printemps) durant la pratique de soccer, lorsque l'assistant-entraineur de Sara vint vers nous. De bonne humeur, sur le ton de la confidence, il nous dit:

- Je voulais vous demandez votre avis sur quelque chose, vous êtes pas mal les leaders des parents..
- Quoi... m'exclamai-je.. les leaders... Heille, qu'est-ce que tu sous-entends? Que nous sommes des commères??

Et nous le fusillâmes du regard, attendant La bonne réponse... Je dois vous avouer que nous sommes les trois seules mères, à demeurer au parc avec nos enfants, lors des pratiques.. On peut bien passer pour des leaders, nous sommes toujours là pour recevoir les confidences et les commentaires des coachs!!

- Quoi.. je suis sérieux! Je voulais avoir votre avis pour les horaires de la levée de fond
- La levée de fond... on te l'a dit coach... chic'a'chic.. on te signe un chèque!
- Par contre, pensez-y, ça coûte cher et on voudrait que les filles aient des survêtements au printemps ainsi que des sacs
- On va te trouver des commanditaires, ça fait ton affaire?

Les commanditaires étant en l'occurence mon mari et celui d'une autre mère à mes côtés..

- Vous ne voulez pas hein?
- Tu es venu trouver celles qui rechignent.. Mais écoute, si les autres veulent le faire, on se range et on participe
- si on faisait une journée au lieu de trois?
- Bon deal... affaire conclue...


- Maintenant que t'es là.. Dis -nous de quelle couleur seront les nouveaux habits des filles... Aller... s.t.p.....

jeudi 20 septembre 2007

Une Chatte insatisfaite

Ma chatte lucky, celle que Phil a trouvé déshydratée dans le bois et que j'aie nourri au biberon, sait ce qu'elle veut. Par exemple, la nuit, elle n'hésite pas à venir me réveiller pour que je lui donne à manger ou pour que je lui ouvre la porte. Elle me donne des coups de pattes avec ses griffes rétractées jusqu'à ce que j'assouvisse ses besoins!

La nuit dernière, à moitié endormie, je l'ai suivi (c'est ça le principe: elle me réveille, puis je la suis) jusque dans la salle de bain. Ce qui signifie, donne moi à manger!! Ce que je fis, dans le noir, pressée de retourner dans mon lit douillet, sous la chaleur de ma couette, collée contre mon homme.

À peine ai-je eu le temps de me glisser sous les draps qu'elle était de nouveau à la charge, me tapant l'épaule de sa patte.

- T'es fatiguante... je vais te régler ton problème, c'est dehors que tu vas.

Je la pris dans mes bras, ouvris la porte et la déposai sur le seuil de la porte. Je me rendormis ensuite d'un sommeil profond jusqu'à ce que notre réveil chante. Pat se leva, se rendit à la salle de bain pour prendre sa douche puis, je l'entendis pouffer de rire.

- Chérie, viens ici... Viens voir...
- Quoi, qu'est-ce qu'il y a?
- Regardes dans le bol de nourriture à chat....
- pouhahahahahahaha......

Dans le bol, il y avait, des graines d'oiseaux...... Pauvre chatte, elle pouvait bien, être insatisfaite et vouloir me réveiller à nouveau....

mardi 18 septembre 2007

Rituels

Je n'ai pas été élevé selon les préceptes contraignants de la religion catholique... J'ai appris ce qu'étaient le bien et le mal mais nous mangions de la viande le vendredi et ne fréquentions pas l'Église le dimanche. Bien sur, j'allais y faire mon tour avec mes grands-parents de temps en temps (sur le banc 110); je ne manquais pas la messe de Minuit (alors que ma grand-mère chantait de sa voix juste et mélodieuse, un doux Ça berger); je sais réciter (par coeur) plusieurs prières telles le notre père et le je vous salue Marie; Mes parents ne me menaçaient jamais d'aller en enfer et ils n'ont jamais été intéressés par les différents mouvements spirituels en vogue...

Je m'intéresse à la spiritualité de par son côté Sacré: Les demandes, les remerciements, les bénédictions de la vie, la purification, les rites et bien sur les guérisons miraculeuses... De même qu'à un lien existant entre toutes les créatures vivantes et à une certaine influence des pensées communes sur la réalité. J'aime à penser que nous ne sommes pas des bêtes, qui finiront par mourir, point à la ligne. Dieu, Allah, Lumière, qu'importe...

Dans cet ordre d'idée, je lis présentement un livre sur les rituels (heille, j'ai pas dit magie ou sorcellerie là...). Je me rend compte que ma vie en est remplie, que j'en effectue à tous les jours, dans plusieurs circonstances. Est-ce dans mon inconscient, dans la reproduction de gestes posés par d'autres femmes avant moi depuis des millénaires. Une mémoire ancestrale?

J'allume des chandelles; Je bois mon café tout les matins en prenant soin de m'assoir et de profiter d'un moment de calme; je vais voir mes enfants tous les soirs, les embrasse sur le front entre les deux yeux et en descendant, leur dis haut et fort un bonne nuit à deux mains (une expression de mon père, qui la tient peut-être de son propre père); J'embrasse chacun avant leurs départs de la maison le matin; je demande la protection pour ceux que j'aime; je demande la paix et l'harmonie; chaque fois qu'un membre de la famille a le rhume, je fais une soupe aux oignons avec l'intention qu'elle guérisse; j'ai déjà brûlé des demandes dans le foyer afin qu'elles se réalisent (comme la guérison de mon fils) et enfin, je ramasse aussi des souvenirs de partout où je pose les pieds......

De plus, à mon insu, je disposais des autels un peu partout dans la maison. Une photo de la famille avec des bougies et quelques pierres préférées, une photo de Sara et moi à l'endroit où je fais brûler l'encens, Des amas de souvenirs de voyages sur les rebords des fenêtres, une boite de métal avec, à l'intérieur, une mèche de cheveux de Sara, un calepin de recettes de ma grand-mère (écrit à la main) ainsi qu'un de ses foulards de soie, les boucles d'oreilles de ma grand-mère paternelle, mes bijoux de petites filles.. Dans la salle de bain (drôle d'endroit, j'en conviens) une chandelle tient au centre de vieux cendrier en verre sous la pression de pierres et de coquillages ramassés sur le bord de la mer..

Est-ce hasard?? Suis-je tout simplement une ramasseuse? Je m'interroge ces jours-ci, suite à ma lecture et à la découverte de mes habitudes..


Mystère et boule de gomme!!

lundi 17 septembre 2007

Un grand cru!

Invités à partager une bonne bouffe, samedi soir, chez un couple d'amis, Pat et moi avons amené une bouteille de Liberty school. Ce vin, un cabernet sauvignon fait en Californie, est à notre goût une des meilleures bouteilles disponible pour une vingtaine de dollars.

Nous appréciâmes la bouteille et notre hôte ne tarissait pas d'éloge sur notre choix de vin. Avouant que nos goûts en matière de vin étaient plus développés que les leurs et, que cette fois-ci, ils étaient temps d'inscrire sur un bout de papier quelques suggestions.

Vint le moment où la bouteille fut à sec. Ma chum ouvrit une bouteille, achetée à la SAQ et dont le goût nous horrifiat tous autant que nous étions. Elle ouvrit une autre bouteille, après avoir vidé la première dans le lavabo et la réaction de Pat, fut:
- ouais... yé pas pire.. Alors que l'expression de sa figure démentait ses propos...

Les hommes sortirent dehors pour allumé un feu de joie et nous nous remplîmes un verre de ce grand cru... Ma chum, prit une gorgée, alla la cracher et se mit à se tordre de rire...

- ouaaach!!! il est dégueulasse, il goûte la couche....

Sceptique, je pris mon verre et de façon très très sérieuse, je sentis le fameux cru.

- haaaaahhhh... ça ne fait pas juste goûter, ça sent aussi...
- goûtes-y, essayait de me convaincre ma chum
- Es-tu malade toi...

Et, il ne suffisait que je ressente encore une fois le vin, pour que je me mette à rire, à rire tellement qu'hier, j'en eu mal aux côtes.

Finalement, nous en avons conclu que 12$, ce n'était pas si cher payé pour rire autant!!!!!

dimanche 16 septembre 2007

Argument de taille...

- Chéri, viens-tu prendre une marche avec moi?

- Hum... ça m'tente pas vraiment... me répondit-il, bien évaché sur le sofa.

- Envoyes... s.t.p... le suppliais-je avec mes yeux de tendres biches amoureuses.

- Ouin...

- Écoutes, c'est bon pour ta pression, pour ton cholestérol, pour ta digestion et surtout... POUR TON COUPLE!!!

Argument de taille... Pat, souriant, m'accompagna pour une belle promenade!!!!

vendredi 14 septembre 2007

Blog réalité: Le coeur a ses raisons...

Lundi, le beauf qui est en République Dominicaine, tentait par tout les moyens de rejoindre Pat pour qu'il dépose sa paye au plus tôt, le lendemain matin. Nous nous inquiétions et nous demandions s'il n'avait pas des problèmes là-bas. Il faut dire qu'il est (supposément) parti seul, et que c'est un fêtard passionné et invétéré (vraiment olé, olé).

Souvent, nous lançons, à la blague, qu'il finira par nous ramener une Républicaine ou une Cubaine, au grand malheur (encore une fois) de la belle-soeur qui lui pardonne ses écarts et qui accepte tout (même les aveux concernant ses relations avec des escortes).

Donc, le beauf réussi à avoir Pat au téléphone et après la discussion d'usage concernant sa demande Pat l'interroga (curieux):

- Es-tu seul?
- Non, pas en ce moment...
- As-tu une républicaine avec toi? (ce qui était fort probable)
- Non, j'ai bien une fille avec moi mais une Québecoise de (telle ville)...
- hummm...C'est la belle-soeur qui va être contente...

Évidemment, nous n'avons pas appeler la belle-soeur pour lui annoncer la bonne nouvelle. Ça aurait été de la torture, rien de moins.. J'ai tellement hâte qu'elle se reconnaisse comme une personne qui mérite mieux dans la vie. Qu'elle n'accepte plus de se laisse traiter comme si elle n'était pas importante.

Le beauf, fête et aime fêter.. Elle veut qu'il change, il n'en a pas du tout l'intention.. Ils vivent chacun de leurs côtés depuis un an et elle se contente des petits moments qu'il veut bien leur accorder à elle et leur fille. Le beauf n'est pas vraiment un salaud. Il a de la difficulté à mettre terme à une relation qui ne le rend pas heureux à cause de la petite. Il ne veut pas changer de vie et elle lui ramène sans cesse en pleine face..

Un peu plus tard, dans la soirée... le téléphone sonna. C'était la belle-soeur (oupsss...), qui me demande si le beauf est réellement parti puisqu'il vient de l'appeler sur son cellulaire.

-Oui.. son cell communique jusqu'ici...
- Savais-tu qu'il était avec une fille là-bas?
- Non.. (mensonge pieux)
- Le salaud, il vient de m'appeler et m'a dit qu'il penserait enfin à lui.. Qu'il était en amour et que c'était ainsi.
- Quoi? C'est pas ça qu'il fait déjà, ne penser qu'à lui?
- Caro, je me sens dupe, je me suis fait avoir encore une fois.. il a tout prévu, il est parti avec elle dans mon dos!!!
- Belle-soeur, quand comprendras-tu que tu vaux mieux que ça?

Et je l'écoutai, une bonne trentaine de minutes me raconter sa conversation en détail... J'eus à peine le temps de poser le téléphone sur la table qu'il sonna à nouveau...

-Allo..
- Caro, c'est le beauf.. As-tu parlé à belle-soeur?
- Oui.. je viens de raccrocher..
- Je voulais tout t'expliquer avant que tu lui parles... j'ai décidé de penser à moi pour une fois... Je ne suis pas heureux. Belle-soeur n'a jamais de temps pour moi etc.
- Arrêtes, Si tu étais plus présent, elle s'occuperait mieux de toi... Moi, je t'aurais sacré là, ça fait une sacré mèche...
- Ton beauf n'est pas un ange hein?
- Non, et rend lui service, ne retourne pas faire le piteux pitou pour qu'elle te reprenne quand tu seras lassé de ta maitresse... Laisse là vivre sa vie, Ok?
- Humm..ouin, ça va coûter cher de longue distance, on se reparle..
- C'est ça!!! Ciao!!!

Le beauf, est parti dans le sud avec une fille, en cachette de tout le monde. Et, tout à son bonheur, il a téléphoné pendant ses vacances pour lancer sa bombe!!! Ayoye!!!

jeudi 13 septembre 2007

Discussion sérieuse, en pyjamas!

Hier soir, ma chum Nathalie est venue me porter les bottines de marche que je lui avais prêté ce weekend ainsi qu'un sac de vêtements pour ma nièce. Qu'elle ne fut notre étonnement (que dis-je notre plaisir) de voir que nous étions toutes les deux en pyjamas, elle au volant de sa voiture et moi, à l'autre bout de la rue entrain de marcher pour digérer mon souper avec Pat. Habituellement, on met son pyjama quand on est dans notre salon, bien peinarde devant le téléviseur. Mais pour nous, c'est une autre affaire!

Dans cet accoutrement, nous avons bavardé un petit moment à l'extérieur.

- Et puis Nath, est-ce que je vais te chercher chez toi vers 13h vendredi?
- Ouais, finalement je n'irai pas chez l'esthéticienne me faire épiler les jambes. De toute façon, je ne pense pas me remettre en short d'ici peu...
- Moi aussi, j'ai laissé aller depuis qu'il fait plus frais, regarde....

Et nous étions là, à comparer nos poils de jambes, les pantalons de pyjamas relevés lorsque Pat nous demanda étonné:

- Mais où allez-vous vendredi?
- Voir des hommes mon chéri, lui répondis-je tout de go!!

Imaginez, les deux filles en pyjamas, les jambes pleines de poils, mettant au point un rendez-vous avec des hommes. En fait, c'est exactement l'image qui défilait dans la tête de Pat, qui pétrifié (avec le goût de rire à s'en dilater la rate), nous demanda:

- Quoi? Pourquoi aller voir des hommes?
- Parce que c'est cool de pouvoir taper sur la tête d'un autre de temps en temps, lui lança ma chum avec fougue.

mardi 11 septembre 2007

Phil a mangé de la vache enragée... à moins qu'il ne se soit transformé en pitbull?

Phil approche à grands pas de ses 15 ans. Il est en pleine adolescence, en pleine révolte contre sa fratrie et moi (je suis la source de sa mauvaise humeur). Il n'y a qu'avec Pat et Alex qu'il conserve un langage correct. Ce beau garçon, motivé, intéressant, cultivé, ne dialogue plus maintenant qu'avec des insultes. En prime, nous avons droit à son air de boeuf presqu' en permanence!!

Ce que j'ai hâte que vienne le temps où il cessera d'interpréter chacun de mes propos comme une provocation. Il me semble que je ne fais qu'argumenter avec lui, il me fait sortir de mes gonds. Comme ce matin, quand pour une pécadille, il a traité son frère de fif et de tapette. Comment être de bonne humeur avec lui ensuite? Et quand j'ose le reprendre, il m'assure que je ne chicane que lui.. que je suis sur son dos.. Et tout ça, avec son air bête, bien sur!!

Vivement que ses hormones se stabilisent, qu'il sourit à nouveau et qu'il redevienne doux et jasant. Je ne m'inquiète pas à ce sujet car mon Phil était du genre à devenir d'une humeur massacrante lorsqu'il perçait des dents, lorsqu'il commençait l'école au début du primaire et quand nous partions... Il devrait donc se remettre de son adolescence sans heurts.

Mais, crime que c'est pas facile de vivre avec un pitbull!!!!! Même si c'est mon pitbull préféré...

lundi 10 septembre 2007

Bombe...

On sentait que c'était dans l'air...

On a bien tenté de régler les choses en temps opportun...

On voyait bien que les événements récents (la rentrée scolaire) confirmaient que la bombe serait lancée sous peu...

Et ce matin, la bombe a explosé...

J'ai demandé le transfert de Sara, de l'école musicale à l''école du village...

Fini le violon.. enfin pour le moment. Sara en avait marre de la musique, elle ne respire que par le sport. Les pratiques obligatoires, les entrainements de soccer (elle joue élite), les devoirs ne lui laissaient aucun temps libre. Elle a tranché. Elle a décidé. Nous avons agi!

Elle est heureuse. Elle flotte. Elle a des ailes!

Il fut difficile de lâcher-prise, de laisser Sara arrêter le violon. Mais ça aurait été ma décision et non la sienne. Ses loisirs lui appartiennent et le violon, pour moi c'est comme le soccer: un choix qu'elle fait! Il ne sera jamais trop tard pour se remettre à la musique, elle a un solide bagage.

C'est drôle, mais je prédis que Sara deviendra une super guitariste...

vendredi 7 septembre 2007

Rêve et roman à l'eau de rose

Depuis mon adolescence, je trippe sur Rock et belles oreilles (RBO) et surtout, je l'admets, sur Guy.A Lepage. Je le trouve drôle, cultivé, intelligent, fonceur etc. Il possède toute les qualités que j'admire chez un homme. C'est un Winner!

Oui, je sais. Ça fait un grand contraste avec Éric Lapointe. Pas de rapport entre les deux (Surtout en ce qui a trait à leurs timbres de voix). Mais voyez-vous, j'adore Guy.A quand il chante du Joe Dassin, j'ai pas de frissons dans le dos mais ça me rend joyeuse.

On s'est aimé comme on se quitte, tout simplement sans penser à demain, rà demain qui vient toujours un peu trop vite, aux adieux qui quelquefois se passent un peu trop bien

Et je fredonne souvent les vieilles tounes comiques de RBO telle le feu sauvage:

chérie, chérie quand je t'ai rencontré, j'ai tout de suite eu envie de t'aimer, mais je ne pouvais pas me douter, qu'un jour tu allais me donner... le feu sauvage (le feu sauvage), le feu sauvage de l'amour (le feu sauvage), la maladie du baiser,é,é,é,é, le feu sauvage de l'amour, han, han,han,han!!!!!

C'est le contraste en moi: le bum à la voix rauque (mon côté rebel) et le gars intelligent, singlant et drôle (la bonne fille, universitaire et quelque peu cultivée). C'est ainsi. Y'a bien Jon Bon Jovi que je trouvais très agréable à entendre et à regarder mais rien à voir...

Donc, pourquoi est-ce que je vous ennuie avec mes fantasmes de groupie? Parce que j'ai envie de vous raconter mon rêve de cette nuit. Non, cette fois-ci je n'ai pas dit à Éric Lapointe qui cherchait à m'embrasser passionnément derrière la scène: désolée, je ne peux pas. Je suis mariée et heureuse...

J'étais dans un endroit avec plusieurs gens que je n'avais pas vu depuis longtemps, dont Guy.A Lepage. Nous regardions des parties de films qu'il avait fait et je remarquais qu'il y avait toujours un des personnages qui me ressemblait dans sa façon d'être. Je lui demandais si tel était le cas. Il me répondit dans l'affirmative en me disant qu'il n'avait jamais pu m'oublier. Nous nous sommes approchés et nous sommes embrassés lentement. Nous restions souffle contre souffle. Ne croyant pas à ce que nous vivions...

Nous marchions ainsi soudés l'un à l'autre vers la mer et nous décidâmes de descendre en bas de la falaise. L'endroit qu'il avait choisi me parut trop abrupte et je décidai de remonter et de descendre juste à côté. Je m'agripais à un rocher pour remonter et le rocher se détacha. Je tombais en chute libre dans la mer, puis .... Je me revis... Dans une maison sur le bord de la mer entrain de vaquer à des occupations ménagères (beurk). J'étais saine et sauve et tout à coup, une illumination, je me rappelais de tout: De notre amour, de nos aveux, de cette intensité. Je courrus à l'extérieur, me jetai dans ses bras et lui dit: je me rappelle de tout... et il m'embrassa, heureux...

Pété hein??? Non mais, comme roman à l'eau de rose, il ne peut presque pas se faire mieux?

jeudi 6 septembre 2007

On est toujours le quétaine de quelqu'un d'autre...

Souvent, j'ai entendu des gens en qualifier d'autres de quétaines. Ça m'a toujours dérangé, qu'on puisse juger de l'habillement d'une personne, de ses goûts, de sa façon de vivre en se croyant supérieur (enfin c'est ce que ça sous-entend)! De quel droit, peut-on dire une telle affirmation? Car finalement, ceux qui jugent les autres de quétaines, sont souvent ceux qui suivent le troupeau (J'assume mon affirmation, mes gants de boxe sont prêts)!! Le troupeau étant bien sur la société avec ses 1.6 enfants par couple, les modes, les régimes, la performance, les activités aux goûts du jour et ainsi de suite.

Pour ma part, ça m'énervent royalement. Tout comme ceux d'ailleurs qui prennent un accent français alors qu'ils s'appellent genre Josée Gratton ou Stéphane Côté (je tiens à vous précisez que ces noms sont fictifs, toutes ressemblances avec des personnes existantes ne sont que purement accidentelles)!! Dans ces cas là, je fais bien exprès de garder mon accent québécois (il me prend même des envies de parler en joual)... J'en suis capable, rien que pour provoquer (mon sport préféré)! Non, mais... Bien parler c'est une chose, utiliser un bon vocabulaire une autre mais prendre un accent, c'est pire selon moi que d'utiliser des anglicismes.... On est des québécois (non?)!!

Mais bon, j'en reviens au quétainisme et mon allergie aigüe à ce genre de jugement. Cet été, arrêtée à une lumière rouge avec les enfants, je vis un homme bedonnant, torse nu, souliers de cuir verni aux pieds, écoutant de la musique latine à tue-tête, le sourire heureux, sur sa grosse moto Goldwin. Les enfants me firent un commentaire du genre: il est drôle le monsieur. Et moi, de leur expliquer:

-Vous savez les enfants, ce monsieur est heureux, bien plus heureux que bien d'autres qui font attention de convenir à certaines normes pour être comme les autres, ne pas passer pour des quétaines etc. Cet homme devait frotter sa belle moto et eut tout à coup l'envie de l'enfourcher pour s'aérer un peu.. Je l'admire, j'aime ce genre de personne.. L'important dans la vie c'est d'assumer ce que l'on est, ce que l'on aime sans s'arrêter à ce que les gens pourraient en penser... Dans la vie, il faut faire ce que l'on a envie de faire!!

- C'est vrai m'man qu'il a l'air heureux le monsieur...

Les jours suivants je repensais à toutes les fois où j'ai entendu des jugements sur la quétainerie et j'en parlais avec ma chum... On se demandait ce que l'on ne ferait pas pour ne pas se faire juger, ne pas passer pour des quétaines (à part se mettre toutes nues). On avait beau se creuser la tête, rien à faire, aucune illumination. Vous savez, j'assume totalement mes quétaineries, comme de sortir en pyjama pour marcher dans la rue. Nous avons donc conclu que finalement, nous n'avions pas tellement peur du jugement!!

Le lendemain, à la plage avec les enfants, qu'elle ne fut ma surprise d'assister à ce que justement je n'aurai jamais osé faire... Mais au combien, j'ai admiré, deux femmes de mon âge... Des femmes ordinaires, profitant tout comme moi du soleil et du vent, se lever de leurs chaises et se mettre à danser sur la plage, en pleine journée, parce que leur toune préférée passait sur les ondes de leur radio. Comme ça là (à jeun, je vous le certifie), devant tout le monde et se rassoir tout bonnement, en continuant à jaser après...

V'lan.. j'ai encore des croutes à manger!!

mercredi 5 septembre 2007

Pas de repos pour la guerrière

Pendant des années, j'ai fait l'autruche, la tête dans le sable pour ne pas admettre que j'avais des allergies. Comme un poisson dans l'eau, je nageais dans le courrant en faisant attention de bien reprendre mon air de temps en temps...

J'ai appris à mieux respirer. À prendre le temps de bien remplir mes poumons et de tranquillement rejeter mon monoxyde de carbone. Les petites crises d'hyperventilation se sont éloignées, jusqu'à ne presque plus me déranger. J'ai toujours dans la tête que de nommer une affection, se l'approprier en décuple la force. Si j'ai décidé de passer les tests d'allergies, c'était pour éliminer d'autres affections (telle l'anxiété chronique, les labyrinthites etc..) dont j'aurais pu être affectée.

Maintenant plusieurs choix s'offrent à moi:

- Me débarasser de mes animaux comme l'allergologue me l'a ordonné et éviter d'aller chez mes amis (es) qui en ont... (je n'irai plus nul part, c'est une évidence)

- Aller me faire piquer par un acupuncteur, craquer par un chiro, manipuler par un osthéopathe...

- Avaler des comprimés de plantes, des tisanes et de l'huile essentielle d'oregano, ou encore pire malgré ma grande scepticité, me résoudre à faire fondre quantité de granules oméopathiques sous ma langue...

- Faire une introspection et déterminer pourquoi je me laisse atteindre ainsi par ce qui m'entoure. Qu'est-ce que je ne peux pas sentir? Qu'est-ce qui m'étouffe?

- Chiâler sur l'état déplorable de la planète, de l'air et de l'eau pollués par les grandes industries et à plus petite échelle par tous et chacun qui n'en ont rien à foutre de faire leurs parts.

- Pleurer sur mon sort et m'appitoyer, une larme à l'oeil, affalée sur mon sofa (de cuir heureusement)...

- Ou encore, aller vivre sur la côte nord!!

Mais je suis une guerrière, je pars au combat... Ce ne sont pas de minuscules défections d'acariens, des pellicules d'animaux et des pollens de bouleaux et d'herbes à poux qui auront raison de moi!

mardi 4 septembre 2007

Angoisse ou allergie?

Je ne respire presque plus par le nez depuis des années et lorsque j'ose m'en plaindre un peu, on ne me prend pas tellement au sérieux. J'ai beau renifler devant les sceptiques pour leur montrer que l'air ne passe pas par mes narines, ils pensent bien sur que tout cela est dans ma tête. Mon chum m'a même certifié que l'angoisse faisait dilater les vaisseaux sanguins, causant une enflure des voies respiratoires... La plupart du temps, je ne suis que bloquée sans plus... mais parfois, je deviens engourdie, la tête dans un étau et j'avoue que depuis 2 ans, il m'arrive d'avoir le souffle court. La cerise sur le sundae!

J'ai beau me calmer (suis-je si nerveuse au fait), respirer par le nez (ça ne fonctionne pas du tout), m'hyperventiler (à essayer de respirer à fond par mon foutu nez et causer ainsi mes petits vertiges), méditer ( je suis dans une des périodes les plus zen de ma vie), y'a rien à faire...

J'aime la vie, je ne suis pas angoissée... C'est une légende bâtie par mon entourage qui cherche une réponse facile à mon état.. Oui, j'ai stressé quand mes enfants ont tous été malades à répétion, qu'ils ont été hospitalisés et quand j'ai eu peur, très peur d'en perdre un.. Est-ce de l'anxiété? Non, je pense que j'étais très équilibrée compte tenu de la situation. J'allais à l'hosto aussitôt que j'avais un doute sur l'état des poumons de Sara? Normal, elle avait déjà manqué d'oxygène. Je tiens à ce que les boulettes de steak haché soient bien cuites? C'est pas de l'angoisse. les bactéries sont ainsi détruites!

Sérieusement, ce que je prend pour de la supposée anxiété depuis des années, est un état causé par de multiples allergies, assez sévères... Incroyable non??(!!) Mes yeux et ma gorge ne piquent que rarement... Mais je suis totalement bouchée, les sinus me font mal et parfois, j'ai l'impression d'avoir le visage prit dans le ciment, j'ai le souffle court et j'ai fréquemment des sécrétions parce que mon système respiratoire réagit aux allergènes...

L'anxieuse angoissait à cause de ses symptômes qui pouvaient s'apparenter à de l'anxiété.. Pas pire hein??

Donc, résultat de mes tests d'allergies: Sur les 16 allergènes testés, votre Caro préférée a eu un score de 10/16, dont trois allergies assez sévères soient aux Chats (Ok, je m'en doutais), aux chiens (c'est le pied), aux acariens (Ça c'était évident, j'ai mal au sinus pour plus d'une semaine si je joue dans la poussière), aux bouleaux (il y en a plein en arrière), à l'herbe à poux, aux arbres, aux graminées, aux mauvaises herbes.... Je ne le suis pas aux chevaux, aux plumes et aux hamsters... Mince consolation puisque j'ai horreur des cages et je ne fais pas d'équitation!!!!!

Comme l'allergoloque me l'a dit, se débarasser des animaux ne passera pas au conseil familial (il avait vu juste, une mère c'est moins important qu'un chat (!!))... Il m'a fait peur, car mes symptômes sont ceux juste avant l'asthme, mais...

Comme me débarasser de Max, qui est à la fin de sa vie? Je tolèrerai ses poils jusqu'à ce qu'il meurre de sa belle mort. De ma lucky, trouvée déshydratée et que j'aie nourri au biberon, même la nuit, pour la sauver? Je ne pourrai m'en débarasser facilement qu'en la donnant à quelqu'un de proche. De Miss, qu'on ne voit presque jamais et qui est presque à temps plein dehors? De Bill mon poupée chien? Bill est sauf, je peux respirer dans son poil, c'est un petit chien de laine... C'est sur que mes enfants diront que c'est parce que c'est mon préféré..

Mais au fait... peut-être est-il mon préféré parce que justement je peux l'approcher sans me sentir encore plus mal??

Des journées comme aujourd'hui (où presque tout les allergènes sont présents), j'ai le goût de ne penser qu'à moi... De penser à respirer avant tout... D'être sans coeur... Je vais cependant continuer à m'endurer, car je suis certaine que les enfants m'en voudraient, si je prenais cette décision...