samedi 26 juillet 2008

Entre deux!!!!

Nous sommes de retour à la maison pour un court laps de temps. En effet, le temps de faire la lessive, de remplir le frigo, de refaire des bagages appropriés pour les enfants qui s'en vont pêcher en Haute-Mauricie avec mes parents et nous repartirons tous.... Pat et moi n'avons pas d'itinéraire précis, en fait nous en avons plusieurs et beaucoup de difficultés à choisir. Chose certaine, on remonte les rives du fleuve Saint-Laurent vers le golfe.

Je ressens beaucoup de gratitude envers beau-papa qui travaille pour Pat, ce qui nous permet de prendre un peu plus de vacances que prévu. Vous vous rappelez sûrement que Pat avait épuisé sa banque de vacances à cause de notre arrêt forcé à East Molene au printemps. Pour donnez le bon exemple (il est le patron), il avait décidé de ne prendre qu'une semaine mais l'appel est fort.... Et beau-papa gentil... Alors, pourquoi ne pas en profiter??

Pour notre vacances à Bromont, ce fut très reposant. J'ai adoré la région qui est beaucoup plus naturelle que ce à quoi nous nous attendions: le lac Brome (oui, j'ai acheté de délicieuses saucisses de canard), Waterloo, etc... Les enfants ont adoré le camp de vélo: Sara s'est découvert une passion pour le vélo de route, elle a fait deux fois Bromont-Granby ( une trentaine de kilomètres) à une vitesse moyenne de 30km/heure et Phil a renoué avec le BMX intensivement! Charles rêve d'enlever son attelle et de filer à fleur de piste sur son nouveau bolide...

Ils allaient au camp le jour et profitaient des joies de notre camping le soir: piscine, mini-put, billard, ping-pong... Tous ce que nous fuyions Pat et moi pendant des années. Eux, ils ont adorés et veut veut pas, ils nous font évoluer puisqu'on y trouve notre compte. Nous avons rencontré des gens de notre municipalité et une famille de l'ancienne équipe de soccer de Sara.

J'ai fini mon livre peu après mon précédent message et Maxime Lavoie, finalement, heu, heu... Oupss... Lisez-le (le vide de Patrick Sénécal) pour le savoir!!! Dans un tout autre registre, j'ai aussi lu Soie de Alessandro Baricco: Magnifique, sûblime, troublant...

À bientôt.. Probablement dans une dizaine de jours!

lundi 21 juillet 2008

Mea culpa...

Je prévoyais m'ennuyer pendant cette première semaine de vacances dans un endroit très touristique, du genre que je ne fréquente à peu près pas, mais possédant la grande qualité d'être près du camp d'entrainement des enfants. Je fais donc un mea culpa, et je me promets de ne plus partir avec des idées négatives à l'avenir.. Le camping est magnifique! La petite rivière sur le bord de laquelle nous sommes campés semble rigoler à longueur de journée. Les grands conifères freinent les averses dispersées qu'il y a de temps en temps, la température étant instable.



On se promène un peu pour visiter la région et je me suis lancée dans un roman absolument captivant: Le vide de Patrick Sénécal... Mes lunette sur le bout du nez, je tourne les pages à toute vitesse: le matin, le midi le soir, sur le bord de l'eau ou sur le divan du motorisé. Je suis complètement subjuguée, embarquée, tétanisée!



Les enfants adorent leur camp. Charles accepte assez bien de rester avec nous. Le positif de l'histoire, c'est que pour une fois, il nous a pour lui seul. Étant le 3e enfant de la famille, ça lui est rarement arrivé, vous en conviendrez! Alors pour une fois, c'est à son tour!!!

Je vous laisse quelques photos...



Petit moment de détente...



La rivière derrière notre emplacement de camping... Et Pat qui se prélasse!


Phil, fourbu, vanné, refusant de se faire prendre en photo...





Vue de l'intérieur du winnie..





Petite baignade dans une cascade de la rivière...







À la recherche d'un bassin propice à la baignade..





Hahan.. Que fais-je encore???








dimanche 20 juillet 2008

Promenade d'une soirée d'été...

Alors que la soirée était déjà avancée, l'idée de déguster quelques sushis nous prit. Le temps de se vêtir de gilets chauds, d'enfiler des sandales, et nous étions partis pour la ville: les cheveux au vent, la musique dans le tapis et nos estomacs alléchés par les délices que allions manger....

J'en commandai une trentaine, persuadée que c'était suffisant puisque nous avions soupé quelques heures auparavant. Pat et les enfants semblèrent soudain affamés et je dû ajouter plusieurs makis pour satisfaire leur appétit débordant..

Puis, nous sommes allés les manger dans un parc sur le bord de l'eau... La lune orangée, presque pleine, se levait tranquillement sur cette magnifique Rivière. Aucune ride, aucune vaguelette ne venaient en troubler la surface. C'est à peine si l'on pouvait voir dans quel sens allait le courant qui la mène vers le fleuve. Une folie à se souvenir, une douce soirée d'été!

vendredi 18 juillet 2008

Quand le rêve devient réalité...

Alors qu'un nombre impressionnant de gens avancent dans la vie grâce à des antidépresseurs, à toutes sortes de pillules miracles et à des gourroux illuminés possédant LA vérité, une recette miracle, notée dans un livre vendu partout dans le monde (l'auteur l'a écrit pour devenir millionnaire, vous en conviendrez), est disponible: la façon de réussir, d'avoir de l'argent, d'être heureux, de posséder tout ce que l'on veut!

Moi, je suis une femme normale. Je ne crois en rien ni personne. Ça me prend des preuves... Désillusionnée?? Pas vraiment. Mais je peux vous dire que chacun de mes rêves est devenu réalité à moins qu'il ne soit pas bon pour moi. Quand je veux quelque chose, les pièces du casse-tête de mettent en place pour que ça se produise..

... J'ai voulu, il y a lontemps, un chum qui accepterait mon fils comme si c'était le tien... Ça s'est produit!

... J'ai voulu m'occuper de mes enfants, rester à la maison : C'est arrivé...

... J'ai voulu m'inscrire dans UNE université, dans UN programme contingenté en particulier... Ça marché.. (un 2e bac ne me fait pas peur)

... Je rêvais d'une convertible, écoeurée de rouler dans des gros véhicules à cause de mes 4 enfants... ET oui... Je l'aie!!!

... J'ai rêvé d'un NO WHERE sur le bord du fleuve.... Et bien, ne vous y méprenez pas... J'irai et ce... Bientôt!

Rêvez... Rêvez... Tous les rêves ne peuvent se réaliser....


(à suivre...)

jeudi 17 juillet 2008

Au bout d'un chemin.... Une plage!

Au bout d'un chemin, existe une superbe plage. Les enfants y jouent dans le sable et pataugent dans l'eau en poussant des cris de joie. À l'ombre des grands arbres, les adultes les surveillent d'un oeil prudent en discutant de tout et de rien et en profitant du calme ambiant. Les vaguelettes viennent frapper la rive et bercent les oreilles de ceux qui veulent les entendre et le vent souffle sur les peaux , la chaude caresse du soleil.

C'est si bon de profiter des vacances... On donne rendez-vous à des amis, on transporte le BBQ à la plage pour cuisiner des grillades, on ouvre une bonne bouteille de vino (ou deux), on grignote crudités, fromage, chips et melon d'eau. Puis au moment où le soleil se couche au loin, tout plein de sable, de soleil, d'eau et de vent, on rentre à la maison... Heureux et serein!!!

De fignoler un voyage me manque et le goût de l'aventure me tenaille. Cependant, comme à chaque été, je saurai profiter de cette accalmie qui nous est offerte.... Comme hier avec mon amie Val et ma belle-soeur Carole, accompagnées pour l'une de quelques-uns de ses nombreux enfants et de ma filleule pour l'autre!



Des enfants très occupés...


J'ai un beau château...


Pat, moi, belle-soeur...




Moi, belle-soeur et Val, les pieds dans l'eau!!!




La soirée s'achève..




Le soleil se couche au loin... sur une superbe journée ensoleillée!!







mardi 15 juillet 2008

Anniversaire de mariage...


Issu d'une famille éclatée, Pat ne croyait pas tellement au lien du mariage. La plus grande preuve de confiance en la vie et en l'amour, étant d'avoir des enfants avec quelqu'un, proclamait-il avec conviction...

Pour ma part, l'idée d'un grand mariage avec le voile, la robe blanche, le photographe, le party dans une cabane à sucre, la disco mobile et la danse des canards, ne me séduisait pas vraiment. J'avais, quelque part en moi, l'envie de l'engagement mais sans le party traditionnel.

On parlait mariage parfois, sans plus... Puis le 3 mai 1995, anniversaire du jour de notre premier baiser, Pat me donna une petite boite dans laquelle se trouvait un jonc et une lettre pliée plusieurs fois pour rentrer dedans. J'ouvris la lettre et lu avec surprise:


Réservation du mariage de Pat et Caro
Le 15 juillet 1995
Église ti-pit-pit
signé: Le Curé....


Si vous calculez bien, le mariage était prévu, un mois et demi plus tard. Rien de moins!!! On organisa le tout: buffet, robe (je changeai deux fois d'idées durant ce cours laps de temps), abri et invitations.

Le mariage eut lieu à l'Église, la réception chez nous dans la cours arrière, la famille proche et des amis étaient présents, ainsi que nos enfants. On a dansé toute la soirée, pieds nus dans le gazon, sur des rythmes endiablés, tels ACDC, loverboy, etc....

Aujourd'hui, ça fait 13 ans que nous sommes mariés... Et de grâce, aucun commentaire sur mes cheveux S.V.P!!!!!

Si mignonnes...



La vie de Sara tourne autour de deux composantes: l'école et le soccer... Étant une des attaquantes d'une équipe de championnes, elle s'entraîne plusieurs fois et joue au moins un match par semaine, hiver comme été. Du fait, il ne faut pas s'étonner qu'elle performe dans chaque sport qu'elle pratique: basket, cross-country, bmx...

Il est certain qu'elle n'a pas le temps de déambuler dans les rues, de se prélasser devant la télé ou de côtoyer régulièrement ses amis (es) du village. Cependant, les filles de son équipe sont, il faut l'admettre, ses meilleures amies. Elles adorent s'amuser et cahuter mais sur un terrain de soccer, elles sont imbattables. Rien de ne les arrête. Elles deviennent un tout, une entité propre et non pas un assemblage de plusieurs joueuses individuelles . Elles ne savent pas perdre! Et si une joueuse d'une autre équipe fait un geste agressif envers une de la nôtre, vous pouvez être certain que Sara (en particulier) ira l'avertir de ne pas recommencer...

En fin de semaine dernière, elles ont gagné un tournoi et... Elles se sont amusées énormément!!!!

lundi 14 juillet 2008

Des nouvelles de Charles...

Charles se tient tranquille, par les temps qui courent, avec sa clavicule cassée. Lorsqu'il enlève son attelle, supporter lui-même son épaule lui occasionne énormément de douleur: se laver, s'habiller sont des défis de tous les jours... La nuit, il dort en position presque assise, adossé contre une multitude d'oreillers. C'est mon Prince au petit pois. Il conserve sa bonne humeur et ne se plaint pas du tout, si ce n'est pour réclamer de l'ibuprofène, de temps en temps. Ce matin, nous avons revu le docteur et elle semble contente de l'évolution de la blessure. Du fait, je commence à me sentir soulagée car je déteste voir un de mes enfants blessé.

jeudi 10 juillet 2008

Charles saute une coche...

Charles est un garçon charmant, beau et poli. Il sait faire la conversation, réussit à impressionner les gens par sa culture et ses savoirs ainsi que par ses talents de cuisinier (faut avouer que ses tartes et ses salades sont délicieuses). Du fait, il n'est pas exagéré de supposer, que les Fées étaient penchées sur son berceau lors de sa naissance.... Ou que ses parents sont des gens vraiment exceptionnels!! C'est le genre d'enfant qui a toujours fait l'unanimité et il ne m'a fait honte que 2 fois en publique... Au contraire, la tendance est à la fierté, je peux vous le certifier.

La première fois, à 5 ans, il était incommodé par une irruption sévère d'herbe à puce, à l'intérieur des cuisses (vous voyez, c'est une habitude dans la famille de réagir ainsi). Je revenais de la clinique où le médecin lui avait prescrit de la cortisone et donné une bonne dose de bénadryl. Pour lui faire plaisir et lui faire oublier un peu ses démangeaisons, je l'amenai au McDonald dîner, avec promesse du trio et de la bébelle cheap en plastique, rien de moins. Il fit une crise, mais une crise.. Monsieur Charles voulait deux cheeseburgers. Pas un: DEUX! Je lui promis d'en acheter un autre quand il aurait fini le sien, mais il ne voulut rien entendre. Il criait sur moi et n'acceptait pas du tout ma décision, en hurlant pour avoir DEUX cheeseburgers. Les gens autour me regardaient, l'air de se dire: Pauvre madame, regardez donc son petit monstre.... Sachant que mon fils avait la gratouille et que le bénadryl peut exciter autant qu'endormir, je pris les aliments, les mis dans le sac et j'amenai toute la gang manger dans l'auto. Sara qui n'avait que 3 ans s'en rappelle encore, elle regardait son frère ébahie, les deux yeux agrandis par la surprise....


La deuxième fois, c'était hier. Croyez-le ou non, à la compé, il a crié haut et fort à sa soeur, qui l'interpellait, de se la fermer bipbip&&*%$$ (ceci étant le mot le plus vulgaire que je connaisse, n'en doutez pas), devant une dizaine de personnes qui le regardaient, étonnés, et dans les yeux desquelles on pouvait lire: quel ado impoli... Cette fois-ci, Charles venait de se casser la clavicule pendant sa course. Alors encore une fois, je lui pardonne sans aucune conséquence, car c'est la seule saute d'humeur qu'il a eue à cause de sa douleur. Certains crient, hurlent... Une clavicule, paraît que c'est l'horreur.. Mais lui, il est très tolérant à la douleur. Combien de fois me suis-je rendue compte qu'il avait une otite, quand le tympan perforait? Souvent... Malheureusement...

Alors congé de sports pour au moins 3 semaines... Une attelle en 8 à porter 24h/24 pour la première semaine... Repos, lectures, plage...

mardi 8 juillet 2008

Un p'tit tour à la plage...







Je me suis levée avec une idée ce matin: Aller roupiller, lire et végéter à la plage, à l'ombre d' immenses arbres, en profitant au maximum du vent qui immanquablement allégerait la chaleur suffocante de cette journée de juillet. Sara étant en camp de jour de soccer pour la semaine, je prévoyais y aller seule.

Avant même que les boys soient levés, le téléphone sonna: C'était Ali, la blonde de Phil. Comme il dormait encore avec son chum Raph (son ami de toujours) au sous-sol, elle parla à Charles qui venait de descendre l'escalier (sûrement intéressé à savoir qui appelait) et l'invita à la plage. Ils partirent avec la fille de ma chum Nath en vélo et je devais les rejoindre un peu plus tard avec des victuailles. (Me suivez-vous un peu?) Alors que je préparais le kit de la parfaite beachmom (serviettes, couvertes, fromage, carottes, ballons, appareil-photo, crème solaire, bouquin etc), le téléphone sonna à nouveau: c'était Léa, l'amie de Charles. Je l'invitai à se joindre à moi pour aller rejoindre les autres. Elle accepta...

J'ai roupillé un brin, lu quelques chapitres et profité intensément des bienfaits de ce vent si rafraichissant.... Pendant que les jeunes s'amusaient et riaient de bon coeur tout près de moi!

lundi 7 juillet 2008

Croquer dans la vie... Tout simplement!

Finalement, je suis restée chez moi... La mer, ce sera pour une autre fois! Nous sommes presque partis, mais je n'avais pas l'esprit tranquille, alors nous avons laissé les bagages de côté et nous sommes passés à autre chose.

Pour me consoler, j'ai appelé deux couples d'amis (es) vendredi soir et nous nous sommes donnés rendez-vous à la plage en début de soirée. Nous avons cuisiné de délicieux hamburgers sur le Barbecue et nous avons soupé, les pieds presque dans l'eau, pendant que les enfants couraient, nageaient et s'amusaient... Mon fils Alex qui apprécie de plus en plus les moments en famille, était des nôtres avec sa copine Cynthia. Les vagues clapotaient doucement tout près de nous et je me suis ennivrée de ce doux moment. Non, ce n'était pas la mer, mais j'avoue que ça demeurera un merveilleux souvenir!

Samedi, les enfants quittaient pour une fête, où ils couchaient sous la tente. Pat et moi sommes partis faire une balade à moto et nous avons décidé d'aller faire un tour chez Sahée, qui recevait notre gang d'internet, avant que Laurence quitte pour l'Europe. Il y avait Grande Dame, si jolie avec son beau petit bedon rond, Val, Doulaya, Laurence, Sahée et moi... Bon je dis gang d'internet mais on a dépassé ce stade là depuis longtemps. Effectivement, ça fait plus de 8 ans qu'on se cotoie, qu'on partage des diners sushis arrosés de vino, qu'on se baigne seins nus dans un spa, qu'on partage nos quotidiens, nos évolutions, nos joies et nos peines. Le réel a dépassé le virtuel depuis des lunes, quoique ce soit lui, qui tienne les liens aussi solides à travers le temps...

Je devais rester 5 minutes. Finalement, je suis restée 5 heures. Je n'ai pu résister, puisque Michel (le mari de Laurence) avait amené sa guitare, sachant que je serais là pour fausser sur du Joe Dassin et pour entonner joyeusement le répertoire classique Québécois. Un beau moment, partagé avec plaisir!!! À bout d'énergie, Sahée est allée se coucher plutôt que de nous mettre dehors.. Quel héroïsme!!

Et puis finalement, hier, nous avons reçu nos mères pour souper sur la terrasse avec vue sur la mer en croquant dans de succulents t-bones... Vous voyez, au lieu de pleurer et de déprimer (je vous avoue que ça m'a tenté), j'ai profité de ce que la vie pouvait me donner, tout simplement...

jeudi 3 juillet 2008

Cet intense besoin de partir...


Philippe ayant une allergie très sévère à l'herbe à Puce, j'ai décidé de reporter ma petite escapade, avec Sara et Charles, de quelques jours sur les rives de l'estuaire du Saint-Laurent. Le coeur n'y est pas et je ne peux me résoudre à laisser Phil à la maison. Il a besoin de supervision, de soins et d'amour. J'ai bien tenté de le convaincre de venir avec nous là-bas, mais il ne veut pas manquer le travail puisqu'il a eu congé la semaine dernière pour son aventure médiévale. Il ira travailler avec des gants de latex et des manches longues. Même si ce n'est pas parfait, on voit que l'inflammation commence à disparaître!

Je suis les voix de mon coeur et je reste à la maison. Mais j'avoue que je ressens l'appel de la mer comme jamais auparavant... Je ne pense qu'à ça! Je me languis du vent du large me faisant frissonner de bonheur et laissant une mince couche de sel sur mon visage, des odeurs s'insinuant en moi pour se transformer en souvenirs futurs et de cette paix intérieure qui ne tarde jamais à m'envahir... J'ai ce besoin immense de respirer la mer, de l'entendre se cogner contre les rochers et de porter mon regard au-dessus d'elle, pour voir loin, très loin, de m'y reposer l'espace d'un instant. Un instant sacré, qui n'appartiendra qu'à moi.

Mon père avait ce besoin de tout quitter pour aller jouer à l'ermite dans sa Haute-Mauricie. Seul dans son camp de bois ronds, loin des lumières et des bruits de la ville, sous un ciel rempli de milliers d'étoiles et où la voie lactée laisse dans son sillage, une magnifique poudre d'argent. Lorsque j'habitais à la maison et que l'appel du bois se faisait sentir, il se transformait en ours grognon. En riant, on l'envoyait avec joie dans le bois, sachant qu'il retrouverait à coup sûr sa bonne humeur! Je crois avoir hérité de ce trait de caractère, de ce besoin presque physique de répondre à l'appel et de partir sur la route, de nomader et de voir la mer.

J'ai adoré mon voyage au Nouveau-Mexique. Le dépaysement était total. Cependant, à la fin du voyage, je trouvais difficile de ne voir que du jaune et ce, même s'il prenait toutes sortes de teintes dorées. Mon âme se nourrit des couleurs de la côte Nord, de la danses des baleines à Godbout, d'une rencontre autour d'un feu de camp, à une halte routière surplombant Hâvre Saint-Pierre, des anses magnifiques de Sheldrake aux rochers tapissés de mousses et de chicoutés, de la multitude de rivières se jetant les unes après les autres dans le fleuve, d'un festin de roi à l'anse McKinnis, de baignades au rocher percé, de rencontres Acadiennes à Bonaventure et de nuits bercées par le souffle des baleines aux Bergeronnes. Le Québec l'été, c'est le plus bel endroit du monde.... Nous avons annulé le voyage à Assatague (Maryland, É-U) car les enfants ont demandé de faire une semaine de camp de perfectionnement. J'étais bien d'accord car j'ai le mal du Québec, de mon pays si beau et si vaste...

Mon esprit vagabonde et erre sur les rives de ce fleuve et de l'océan atlantique que j'aime tant. Je me languis de la mer... Sapristie d'herbe à puce!!!

mercredi 2 juillet 2008

Phil et l'herbe à puce...




Pat, Philippe et Charles sont allergiques à l'herbe à puce (sumac vénéneux). Il ne passe pas un été sans que l'un d'entre eux n'ait des cloches d'eau, des rougeurs et des démangeaisons intenses. Car l'herbe à puce pousse allégrement et hypocritement, un peu partout, dans ma région. Pourtant, Sara, Alex et moi passons aux mêmes endroits qu'eux et nous nous en sortons toujours indemnes...

Mais le lauréat, le grand gagnant pour provoquer l'inquiétude maternelle dans la catégorie HERBE À PUCE, c'est Philou. Lui, il réagit et pas juste un peu. Le weekend dernier, il est allé dans un grandeur nature (jeu de rôles médiéval) et il est revenu avec le bras dans un état lamentable. La partie atteinte est enflammée, enflée et un liquide jaunâtre s'en écoule. J'ai sorti le kit SOS herbe à puce et il n'en finit pas (sous ma supervision constante) de mettre des compresses humides, de nettoyer les plaies à fond, d'appliquer la crème, d'enrouler des bandes stériles pour protéger sa peau, de mettre de la glace pour diminuer l'enflure et de prendre régulièrement des antihistaminiques...


Je peux noter de petites améliorations à chaque jour. Cependant, j'ai hâte que l'allergie soit entièrement résorbée. Je vais mieux respirer.

mardi 1 juillet 2008

Moi vantarde???


Je ne veux pas me vanter... Mais regardez la hauteur de mes plants de tomates... Je les ai planté, il y a deux semaines à peine...

Hémérocalles...

Hostas géants...
Plus que géants...


Champs de lysimaques... Comment le trouves-tu Grande Dame?



Tour de piscine où je replante mes vivaces quand je les sépare!!!



Hémérocalles... Mes plus belles!





Mon seul et unique Rosier... qui a du mal dans mon climat tropical!