vendredi 5 septembre 2008

Subir la grande ville....

Je ne suis pas urbaine pour deux sous... Les gratte-ciels cachant le soleil de midi, le béton omniprésent et occupant presque tout l'espace visible, les automobiles se suivant à la queue leu leu, crachant allègrement du monoxyde de carbone et les piétons marchant dans tous les sens, ne me séduisent absolument pas.

Je suis une campagnarde. Mes yeux jouissent de pouvoir se poser sur la nature à chaque instant, mes oreilles apprécient que le silence ne soit brisé que par le chant des oiseaux ou par les cris de mes enfants, et chaque jour, je suis consciente de la chance que j'aie de vivre dans un si bel endroit. Dans un village si charmant!

Tout au plus, j'ai un arrêt à faire pour me rendre à peu près n'importe où. Il y a bien les cyclistes ou les touristes qui me ralentissent parfois lors de la belle saison, mais bon.. Ce sont des désagréments que je prend avec légèreté! Alors, mon retour en ville est quelque peu difficile...

Je vois plus de gens en une journée, que j'en ai vus au cours de la dernière année. J'imagine tous les microbes qui doivent se trouver sur la poignée que je tiens dans le métro. J'ai l'impression de marcher dans une mer de monde qui ondulent constamment. Je suis hyper, super sollicitée....

Je vais m'y faire.. Comme je l'ai fait, il y a 20 ans... Mais j'apprécierai encore plus mon silence, ma nature et mon petit village!!

11 commentaires:

Ondine et ses yeux a dit…

Hi, hi... Je croyais que j'étais la seule assez dingue pour imaginer les microbes qui envahissent les poignées que j'évite au maximum... Naturellement, ce sont celles des toilettes publiques qui m'écoeurent le plus... Je pousse toujours les portes avec mes coudes et je ne touche à la chasse d'eau que munie d'un bout de papier... Pareil pour les robinets... Juste d'y penser... ouach!

Caro et cie a dit…

Et non... Tu n'es pas la seule! Je sors des toilettes publiques en ouvrant la porte avec morceau de papier de toilette...

hihihi!!!!!

Encre a dit…

J'ouvre aussi la porte des toilettes de cette façon - mais il ne faut pas devenir dingue, on ne manipules pas les billets de banquet et les pièces de monnaie avec des gants de latex alors qu'ils sont archi pleins de bactérie. Cette peur un peu exagérée de bactéries, est-ce qu'elle ne nous vient pas pour une bonne part de tous ces vendeurs de savons antibactériens et autres produits nettoyants très nocifs pour l'environnement qui misent sur la peur pour vendre leurs produits?

En tout les cas, je t'envie pour la campagne ;-)

Caro et cie a dit…

C'est tout à fait vrai!!!!

Et pour ma campagne, j'apprécie ma chance presque chaque jour...

Malgré tous les avantages de rester en ville: proximité des salles de spectacles, des transports en commun, des restaurants, des musées....

Je ne reste pas assez loin pour que ça me manque...

Et, je n'hésite jamais à me rendre à Montréal... La ville même si elle me surexcite, ne me fait pas peur!!;-)

Anonyme a dit…

J'adore la ville en touriste mais pour y vivre, je ne pourrais plus.

Anonyme a dit…

Je te comprends ! Et c'est facile, quand on veut prendre un bain de foule et de turbulences, de se rendre en ville pour un week-end. ! Je trouve que Montréal a tellement changé depuis 10 ans, que lorsque la folie de New york me manque je demande à chéri "et si nous allion passer un week-end en ville?"...:-) et c'est à Montréal que nous allons ! J'y ressens maintenant le même feeling que dans une grande ville des USA....et après 3 jours je suis contentée...et j'ai bien hâte de retrouvée mon calme de mon bord de fleuve...

Anonyme a dit…

Par contre, il y a campagne pis campagne....ma famille demeure toute à l'Ile d'Orléans, là d'où je viens. Et ma foi je n'y demeurerai plus. Je n'aime pas me retrouver dans un endroit tellement euh.....pittoresque que tous le monde sait ce que tu fabriques, tout le monde jase sur un et sur l'autre, etc....
Ce genre de campagne est encore trop présente selon moi et ma nature un peu sauvage déteste de devoir rendre des comptes à une mémère du coin qui veut savoir ce que je fabrique de ma vie !...

Caro et cie a dit…

Mijo... Même en touriste, je trouve ça parfois difficile d'être aussi sollicitée..;-)

Cricri... Montréal a beaucoup changé tu as raison. Les dernières années, je n'y suis pas beaucoup allée, si ce n'est pour aller chez mon amie Val, à la place des arts et quelques autres salles de spectacles!

Je reste dans ce genre de petit village ou ça mémère...;-) Ça me fait bien rire!!

Pur bonheur a dit…

On peut sortir la fille de la campagne, mais pas la campagne de la fille!
Ma fille dit la même chose quand elle vient à la maison. Ça lui fait du bien de voir des arbres, des couchers de soleil etc.
Moi, je serais incapable de vivre en ville.

Méli a dit…

Moi, je suis une citadine exilée à la campagne !!! hi hi hi !!! Mais honnêtement, lorsque je prends une marche et voit le soleil s'incliner sur les champs colorés, je m'émerveille... Je vais en ville chaque fin de semaine ou presque, alors, j'ai les avantages des deux... J'aimerais pouvoir aller à Montréal plus souvent, mais bon, j'y vais tout de même de temps en temps... faire le plein d'activités culturelles et de voir mes ami(e)s

Caro et cie a dit…

Bonjour Pur bonheur..;-) Effectivement on ne peut pas changer une personne... Le goût de la campagne ou de la ville, sont des facteurs intrinsèques aux individus.. Ça ne se discute, ni ne se compare.. C'est ainsi!! Moi, j'adore la campagne!!;-)

Méli.. Je ne peux pas dire que j'aime la ville, même en partie.. Je n'ai aucun attachement à Montréal même si j'y ai fait mes premières études universitaires et que j'y vais parfois pour d'autres raisons!!;-)

Je pourrais vivre beaucoup plus en retrait et j'y serai heureuse!!;-)