Quelques jours de vacances ont suffi à transformer la maison en véritable champ de bataille. Allez savoir pourquoi, mais il y a des traîneries un peu partout, de la vaisselle sur le comptoir même si je passe mon temps à remplir la laveuse, des papiers, des revues et des livres éparses sur chaque meuble, des saletés par terre, etc....
Phil prépare sa fin de semaine et il rapatrie ses équipements de chevalier, son sac de couchage et son oreiller sur la table de la salle à dîner. Charles ne démonte pas sa tente brisée, que nous devons retourner. Y'a bien Sara qui a fait le ménage de sa chambre hier avec sa cousine Léa, mais c'est à peu près tout!
De plus, ils veillent jusqu'à des heures impossibles le soir et dorment un peu partout: dans le sous-sol, dans la tente ou encore, dans le lit des parents. Ils ne se lèvent pas non plus le matin et déjeunent à l'heure ou d'autres dînent. Assurément, tous les repas sont décalés, vous le comprendrez...
Et moi, je regarde tout ça en me disant que la maison parfaite, le contrôle juste pour avoir le contrôle, j'en ai rien à faire. C'est ça les vacances.. On prend du bon temps ensemble et je profite du matin, pour boire mon café dans le silence. Et puis, j'ai pas envie d'ordonner, de chiâler...
Vive l'Anarchie!!
vendredi 27 juin 2008
jeudi 26 juin 2008
Puisque je cultive la légèreté... Parlons du point G
Sara feuilletait une revue (Elle Québec) que ma mère venait de nous donner, pendant que je remplissais une fois de plus, les grilles d'un sudoku. Seules avec Pat qui conduisait sa Winnie, nous étions dans une petite bulle de silence, qu'elle brisa soudain...
- M'man... C'est quoi le point G
- Hum, Le point G??? répétai-je les yeux écarquillés alors que le petit hamster dans mon cerveau roulait à toute vitesse pour trouver LA réponse exacte à donner à une petite fille de 11 ans.
- Oui, le point G. Il y a un article là-dessus dans la revue de mamie.
- Et bien le point G Sara heu, heu, le point G...
Finalement, j'optai pour la vérité sans trop de détails...
- C'est un point à l'intérieur du vagin de la femme qui lors des relations sex....
- OK...Ok... C'est beau! J'veux pas le savoir. Tu me le diras dans quelques années...
- M'man... C'est quoi le point G
- Hum, Le point G??? répétai-je les yeux écarquillés alors que le petit hamster dans mon cerveau roulait à toute vitesse pour trouver LA réponse exacte à donner à une petite fille de 11 ans.
- Oui, le point G. Il y a un article là-dessus dans la revue de mamie.
- Et bien le point G Sara heu, heu, le point G...
Finalement, j'optai pour la vérité sans trop de détails...
- C'est un point à l'intérieur du vagin de la femme qui lors des relations sex....
- OK...Ok... C'est beau! J'veux pas le savoir. Tu me le diras dans quelques années...
mercredi 25 juin 2008
Les biens pensants... Ils m'énervent!!
Ils m'énervent ces blogueurs biens pensants, crachant avec dédain sur la Saint-Jean Baptiste, tout en se proclamant souverainistes. Je ne les nommerai même pas. Je me suis toujours demandée comment certaines personnes pouvaient en venir à se penser supérieures aux autres? À prétendre détenir la vérité? À juger tout ceux qui ne pensent pas comme eux?
Pour ma part, je m'en garde bien. Et mon opinion est qu'avant d'avoir un pays, il faudrait être fiers d'être Québécois, se sentir solidaires les uns des autres, améliorer notre langue, partager une vision commune.
Oui, nous sommes une société à part. On a pas grand chose en commun avec le reste du Canada, ni avec la France d'ailleurs. Mais en même temps, on est le résultat de nos racines Françaises et de notre Nord Américanité... Champlain (ou Pierre Du Gua des Monts, le débat est lancé) a fondé Québec il y 400 ans. Nos ancêtres ont traversé l'atlantique pour changer de vie, tenter la grande aventure. Ils ont bâti des villes et une société dans un climat rude mais à la nature généreuse, furent abandonnés par les français et tombèrent ensuite sous la main des Anglais. Nous vivons aujourd'hui dans notre réalité, on a notre propre histoire et elle est unique!
Je ne fête pas toujours la Saint-Jean Baptiste car je profite souvent de la grande fin de semaine pour partir quelque part. Cependant, lorsque je suis chez moi, je participe toujours aux festivités de ma communauté. Personnellement, je trouve que c'est une occasion de se rassembler, de se rencontrer, de discuter (légèrement) et de s'amuser.
J'adore la musique Québécoise. Adolescente et jeune adulte, je fréquentais assidûment une brasserie où un chansonnier, nous faisait hurler les airs tant aimés. La Saint-Jean? Une occasion de plus pour les fredonner...
Je vis dans un petit village. Nous nous rassemblons tous près de l'église. En cette journée, les enfants sont à l'honneur et une multitude de jeux gratuits sont là pour les amuser. Les parents les surveillent du coin de l'oeil alors qu'ils courent partout, dans un décor digne d'un film. Tous discutent, se rencontrent, s'informent sur l'état de santé de l'un ou sur le nouveau bébé d'une autre. Puis, le tout se termine par de magnifiques feux d'artifices sur le lac, en fin de soirée.
Charles et sa copine ont fabriqué des capes sur lesquelles ils ont collé des fleurs de lys et les ont porté fièrement toute la journée. Sara a chaussé ses gougounes Québec et elle arpenté la place avec ses amis. Phil tenait tendrement sa douce par la main. Pat et Alex se sont promenés dans le village en vélo pendant 2 heures. Et moi, j'ai pris une bière avec deux amies, un lys tatoué dans le dos. Ha oui, j'ai aussi fait la file au bungee pour mes enfants (pendant qu'ils s'amusaient ailleurs) au grand dam de celui qui me suivait et dont c'était contre les principes. Je lui ai dit que j'en avais pas moi, des principes comme celui-là, que c'était beaucoup trop stressant! Dans le fond, c'est moi la nouille qui attendait au soleil.. Non??
Chère élite, riez du petit peuple qui s'amuse (sans prendre un coup) et se rassemble une fois par année pour célébrer, tout simplement.. Car de toute façon, c'est par le peuple que les choses vont changer!!
Pour ma part, je m'en garde bien. Et mon opinion est qu'avant d'avoir un pays, il faudrait être fiers d'être Québécois, se sentir solidaires les uns des autres, améliorer notre langue, partager une vision commune.
Oui, nous sommes une société à part. On a pas grand chose en commun avec le reste du Canada, ni avec la France d'ailleurs. Mais en même temps, on est le résultat de nos racines Françaises et de notre Nord Américanité... Champlain (ou Pierre Du Gua des Monts, le débat est lancé) a fondé Québec il y 400 ans. Nos ancêtres ont traversé l'atlantique pour changer de vie, tenter la grande aventure. Ils ont bâti des villes et une société dans un climat rude mais à la nature généreuse, furent abandonnés par les français et tombèrent ensuite sous la main des Anglais. Nous vivons aujourd'hui dans notre réalité, on a notre propre histoire et elle est unique!
Je ne fête pas toujours la Saint-Jean Baptiste car je profite souvent de la grande fin de semaine pour partir quelque part. Cependant, lorsque je suis chez moi, je participe toujours aux festivités de ma communauté. Personnellement, je trouve que c'est une occasion de se rassembler, de se rencontrer, de discuter (légèrement) et de s'amuser.
J'adore la musique Québécoise. Adolescente et jeune adulte, je fréquentais assidûment une brasserie où un chansonnier, nous faisait hurler les airs tant aimés. La Saint-Jean? Une occasion de plus pour les fredonner...
Je vis dans un petit village. Nous nous rassemblons tous près de l'église. En cette journée, les enfants sont à l'honneur et une multitude de jeux gratuits sont là pour les amuser. Les parents les surveillent du coin de l'oeil alors qu'ils courent partout, dans un décor digne d'un film. Tous discutent, se rencontrent, s'informent sur l'état de santé de l'un ou sur le nouveau bébé d'une autre. Puis, le tout se termine par de magnifiques feux d'artifices sur le lac, en fin de soirée.
Charles et sa copine ont fabriqué des capes sur lesquelles ils ont collé des fleurs de lys et les ont porté fièrement toute la journée. Sara a chaussé ses gougounes Québec et elle arpenté la place avec ses amis. Phil tenait tendrement sa douce par la main. Pat et Alex se sont promenés dans le village en vélo pendant 2 heures. Et moi, j'ai pris une bière avec deux amies, un lys tatoué dans le dos. Ha oui, j'ai aussi fait la file au bungee pour mes enfants (pendant qu'ils s'amusaient ailleurs) au grand dam de celui qui me suivait et dont c'était contre les principes. Je lui ai dit que j'en avais pas moi, des principes comme celui-là, que c'était beaucoup trop stressant! Dans le fond, c'est moi la nouille qui attendait au soleil.. Non??
Chère élite, riez du petit peuple qui s'amuse (sans prendre un coup) et se rassemble une fois par année pour célébrer, tout simplement.. Car de toute façon, c'est par le peuple que les choses vont changer!!
mardi 24 juin 2008
Bonne fête Québécois...
Pour les lecteurs qui ne sont pas du Québec et qui ne connaissent pas le groupe Harmonium ( qui fut très populaire dans les années '70 mais dont les refrains sont encore connus de tous), prenez le temps d'écouter jusqu'à la fin.. C'est la deuxième partie de la chanson qui est la meilleure...
Aimez les plus que vous même...
Phil, 15 ans, est un adolescent allumé et motivé. Il est sûr de lui, fonceur et pas peureux pour deux sous. Lorsqu'il a une idée dans la tête, il est difficile de le faire changer d'avis, à moins que nos arguments soient solides et sérieux. C'est un aspirant comptable, qui veut rouler à bord d'une corvette décapotable et avoir sa première bâtisse à revenus avant l'âge de 25 ans.
Hier matin, il me demanda:
- M'man, j'étais vraiment insécure* quand j'étais p'tit hein?
- Ho oui...
- Tu te rappelles, tu m'attendais à la sortie de la chambre des joueurs, au début, quand je jouais au hockey car j'avais peur de me perdre?
- OUi.. et j'allais te chercher chez tes grands-parents quand tu voulais revenir à la maison même s'il était minuit... Et tu sais quoi? Je t'ai allaité au deux heures pendant des mois car tu avais besoin de sécurité. Je te trainais avec moi partout car tu ne supportais pas d'être loin de moi.
C'est pour ça que tu as confiance en toi aujourd'hui... Tu as eu tout ce dont tu avais besoin..
- Je suis chanceux me dit-il en me serrant dans ses bras...
_________________________________________
J'ai toujours nager à contre courant dans ma façon de materner mes enfants. Je les ai allaité longtemps. Je ne les ai pas laissé pleurer. Je les prenais souvent. Je dormais avec eux. Je les câlinais, les aimais, les berçais, étais sensible à leurs besoins intérieurs. Pat en riant, disait que j'avais un nouveau membre à mon corps, tellement le bébé semblait faire partie de moi-même.
J'ai toujours cru que le plus important à donner aux enfants, c'est l'amour et la sécurité. Que si leurs besoins sont comblés, ils finiront par développer leurs indépendances et s'éloigneront tranquillement, à leurs rythmes, du giron maternel. Je ne crois pas au domptage des enfants: laisser pleurer, ne pas donner trop de si ou de ça, pas trop dans les bras etc....
Je pense que j'ai raison. Les liens affectifs m'unissant à mes enfants sont forts, solides. Ils ont confiance en eux et possèdent une bonne estime de soi. Je les regarde grandir et j'adore ce qu'ils deviennent. Sara a encore intensément besoin de moi par moment. Lorsqu'elle est fatiguée ou qu'elle vit des émotions, elle se colle et vient nous rejoindre la nuit pour ensuite, pleine d'amour, foncer tête baissée dans la vraie vie...
Et c'est ça que je retiens le plus. Plus on les aime et les sécurise, tout en les laissant expérimenter la vie et en leur faisant confiance, et plus ils sont solides et sûrs d'eux. Les miens n'ont jamais eu peur de rien. Ils ont pédalé à deux roues vers 3-4 ans, ont nagé seuls vers 3 ans, sont rentrés à l'école sans regarder en arrière et verser une seule larme, mes gars ont fait le passage au secondaire sans aucune crainte, SAra a déjà changé d'école pour vivre l'aventure de la musique.... Et tellement plus encore...
Alex, mon fils de 20 ans, a vécu un moment difficile à l'adolescence. Nous l'avions toujours aimé, entouré, mais à ce moment là, nous avons tout fait pour garder le lien affectif avec lui. Il a par la suite revu son vrai père, remis les morceaux du casse-tête à la bonne place et est devenu un jeune homme charmant et bourré de talents qui fait de gros câlins à sa mère aussitôt qu'il en a l'occasion!
Un conseil: Investissez-vous, Aimez les plus que vous même...
Hier matin, il me demanda:
- M'man, j'étais vraiment insécure* quand j'étais p'tit hein?
- Ho oui...
- Tu te rappelles, tu m'attendais à la sortie de la chambre des joueurs, au début, quand je jouais au hockey car j'avais peur de me perdre?
- OUi.. et j'allais te chercher chez tes grands-parents quand tu voulais revenir à la maison même s'il était minuit... Et tu sais quoi? Je t'ai allaité au deux heures pendant des mois car tu avais besoin de sécurité. Je te trainais avec moi partout car tu ne supportais pas d'être loin de moi.
C'est pour ça que tu as confiance en toi aujourd'hui... Tu as eu tout ce dont tu avais besoin..
- Je suis chanceux me dit-il en me serrant dans ses bras...
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J'ai toujours nager à contre courant dans ma façon de materner mes enfants. Je les ai allaité longtemps. Je ne les ai pas laissé pleurer. Je les prenais souvent. Je dormais avec eux. Je les câlinais, les aimais, les berçais, étais sensible à leurs besoins intérieurs. Pat en riant, disait que j'avais un nouveau membre à mon corps, tellement le bébé semblait faire partie de moi-même.
J'ai toujours cru que le plus important à donner aux enfants, c'est l'amour et la sécurité. Que si leurs besoins sont comblés, ils finiront par développer leurs indépendances et s'éloigneront tranquillement, à leurs rythmes, du giron maternel. Je ne crois pas au domptage des enfants: laisser pleurer, ne pas donner trop de si ou de ça, pas trop dans les bras etc....
Je pense que j'ai raison. Les liens affectifs m'unissant à mes enfants sont forts, solides. Ils ont confiance en eux et possèdent une bonne estime de soi. Je les regarde grandir et j'adore ce qu'ils deviennent. Sara a encore intensément besoin de moi par moment. Lorsqu'elle est fatiguée ou qu'elle vit des émotions, elle se colle et vient nous rejoindre la nuit pour ensuite, pleine d'amour, foncer tête baissée dans la vraie vie...
Et c'est ça que je retiens le plus. Plus on les aime et les sécurise, tout en les laissant expérimenter la vie et en leur faisant confiance, et plus ils sont solides et sûrs d'eux. Les miens n'ont jamais eu peur de rien. Ils ont pédalé à deux roues vers 3-4 ans, ont nagé seuls vers 3 ans, sont rentrés à l'école sans regarder en arrière et verser une seule larme, mes gars ont fait le passage au secondaire sans aucune crainte, SAra a déjà changé d'école pour vivre l'aventure de la musique.... Et tellement plus encore...
Alex, mon fils de 20 ans, a vécu un moment difficile à l'adolescence. Nous l'avions toujours aimé, entouré, mais à ce moment là, nous avons tout fait pour garder le lien affectif avec lui. Il a par la suite revu son vrai père, remis les morceaux du casse-tête à la bonne place et est devenu un jeune homme charmant et bourré de talents qui fait de gros câlins à sa mère aussitôt qu'il en a l'occasion!
Un conseil: Investissez-vous, Aimez les plus que vous même...
lundi 23 juin 2008
Souvenir du Lac Croche...
En haute Mauricie, mon père, mon oncle Gratien, mon cousin Fred, ma cousine Stéphanie et moi, étions très fiers de notre cueillette de champignons... Regardez la variété de spécimens!
Ça, c'était bien avant que j'aie des enfants, qu'ils cueillent des amanites vireuses à notre chalet et que je passe la nuit à mourir de trouille qu'ils se soient empoisonnés.
Ensuite, Pat leur apprit à donner des coups de pieds dedans... Rien de moins!!
1982
Libellés :
je cueille des champignons,
je me souviens
Winnie est une femme!
J'ai toujours parlé du Winnie tout équipé au masculin... Probablement à cause de sa grosseur. Quoique dans sa catégorie de véhicule, il n'est pas très imposant. En effet, j'ai remarqué qu'il peut entrer deux fois plutôt qu'une dans plusieurs modèles... Mais ce weekend, une évidence m'est apparue: Winnie est une femme!!!
J'avais bien remarqué qu'elle charme et attire les regards de la gent masculine puisqu'il suffit qu'on entre dans un camping pour que ces messieurs accourent l'admirer. Évidemment, il y a de quoi, notre GMC Eléganza 1976 a une ligne unique, une allure du tonnerre et ELLE est d'une blancheur quasi immaculée. De plus, ELLE consomme peu d'essence car ELLE est fabriquée à partir d'un fuselage d'avion, ce qui lui donne énormément d'aérodynamisme. En fait, c'était au départ un prototype de la nasa conçu pour je ne sais quoi...
Mais là, je l'ai constaté sans aucun doute possible: c'est une femme... Elle aime que Pat la frotte et la caresse avec de doux linges pour la rendre étincelante. Elle émet de petits toussotements pour qu'il ouvre le panneau et ajuste un peu son moteur. Elle oublie de baisser le régime du moteur (shoke ou enrichisseur en français) pour qu'il lui mette une bonne dose de lubrifiant. Tout ce qu'elle peut inventer pour qu'il lui donne de l'attention, je vous dis pas...
Et encore... Je vous assure que Mademoiselle adore se faire entendre. On a beau faire réparer le tuyau d'échappement pour qu'elle ronronne moins fort (ça fait 3 fois), y'a rien à faire. Suffit de rouler quelques centaines de kilomètres et elle s'y remet allègrement.
Elle a de la personnalité et je laisse Pat s'en occuper sans aucune jalousie.. Si ça peut la rendre heureuse!!!!!
vendredi 20 juin 2008
Faut le voir pour le croire...
Alors voilà qu'aussitôt posté, mon message précédent sur mes énormes araignées provoqua une vive réaction de mon amie Grande Dame. Elle s'exclama: Quoi, tu ne vis pas au Québec toi?
Alors pour toi Grande Dame, voici toutes les informations sur les dolomèdes.... Les plus grosses araignées vivant sur les rives des cours d'eau, au Québec...
Alors pour toi Grande Dame, voici toutes les informations sur les dolomèdes.... Les plus grosses araignées vivant sur les rives des cours d'eau, au Québec...
Invitée indésirable..
J'ai peur des ours, des requins, des serpents à sonnettes et aussi ... Des araignées! Je réussis la plupart du temps à vaincre mes peurs car les ours ne courent pas les rues, quoique ce soit arrivé, au Saguenay, les requins ne pullulent pas dans l'océan et les serpents à sonnettes ne couvrent pas entièrement le sol du désert.
Les araignées, elles, sont partout. Elles tissent même leurs toiles dans le coin du salon et après la lumière d'entrée, en se foutant bien de nous, les humains. Beaucoup d'espèces sont plus visibles l'automne mais ici, l'espèce la plus grosse que j'ai jamais vu en liberté, nous envahie au début de l'Été. J'ai dû soigner ma peur car sinon, je passerais mon temps à appeler Pat pour qu'il vienne m'en débarrasser... Comme la fois où il dut revenir du travail pour me sauver d'une pauvre araignée, immobile sous la table de la cuisine. Imaginez son hilarité lorsqu'il s'aperçut qu'elle appartenait à mes fils et que c'était une excellente reproduction de la réalité, en plastique.... Et puis vous savez, il y a tellement de maringouins ici, que les araignées m'apparaissent maintenant comme une véritable bénédiction. Si elles peuvent en attrapper, ne serait-ce que quelques uns, ça me procure un plaisir sadique juste d'y penser!
Ces araignées sont énormes. Grosses comme la paume de la main. Poilues comme des tarentules. Horrifiantes et laides à faire peur. Rapides au point qu'elles se déplacent plus vite que l'oeil. La cohabitation est difficile. Mais jusqu'à maintenant, elles me laissent tranquille et je fais de même! On peut pas avoir le contrôle sur la nature, à moins d'arroser avec des produits toxiques. Ce à quoi je me refuse depuis toujours... Jamais nous n'avons utilisé d'herbicides, d'insectides ou des pesticides. J'ai survécu aux gros yeux outrés de mes voisins de banlieue (dans une autre vie) et j'ai cultivé avec amour mes pissenlits, framboisiers et autres fleurs détestées des autres.
Mais c'est quand même dégueulasse une araignée!!!
jeudi 19 juin 2008
Changement de programme et appel de la mer...
Malgré la fraîcheur, que dis-je, le froid quasi automnal, et les nuages grisâtres obstruant le ciel, les vacances d'été arrivent à grands pas. Enfin, nous dormirons le matin jusqu'à satiété, nous prendrons le temps de lire à l'extérieur et d'admirer chaque matin l'éclosion des fleurs et le mûrissement des légumes que j'ai planté à côté de la porte d'entrée. Le top: plus de lunchs à faire, les deux yeux à moitié fermés!
Les enfants dormiront sous la tente, se baigneront à 22h le soir et seront en congé de devoirs et de leçons. Ils vivront comme à chaque été un moment d'accalmie et savoureront une liberté appréciée, surtout le matin. Qu'il y ait du sport le soir n'affecte en rien, puisque la liberté, c'est le matin que nous en bénéficions le plus. Nous sommes tous des couche-tard et par le fait même, on aime se prélasser au lit même lorsque le soleil est levé... Sara depuis quelques semaines a bien du mal à s'extirper des vapeurs nocturnes. Je dois faire preuve de persévérance pour la convaincre de se lever rapidement. Mais étant moi-même à moitié endormie, il n'est pas rare que je la conduise en retard de quelques minutes à l'école. Son enseignante en a marre. Mais, j'ai toujours eu mauvaise réputation en la matière.
Depuis près de 10 ans, à ce moment, je fignole l'itinéraire du voyage d'été. J'y rêve. Mais cet été pas de grands voyages. En effet, Pat ne peut prendre beaucoup de vacances à cause du voyage au Nouveau-Mexique qui aura duré une semaine de plus que prévu à cause du problème méchanique. Une semaine, c'est pas suffisant pour aller loin... Nous avions prévu nous rendre à Assatague avec les enfants malgré tout, mais ceux-ci nous ont surpris cette semaine en nous demandant d'aller dans un camp d'entraînement et pêcher dans le nord. Demandes que nous avons acceptées avec un gros soupir de soulagement, je l'avoue. Pat et moi revenons à peine du Nouveau-Mexique et nous prévoyons retourner en Floride à Noël, visiter des sources artésiennes (en arrivant à temps pour nager avec les lamentins) et nous prélasser sur la plage.
Cependant, j'ai une sensation d'étouffement, une oppression... Je veux voir la mer... J'ai ce besoin intense d'air salé aux arômes de vent et d'algues échouées sur le rivage qui m'obsède. La mer me nourrit l'âme et le corps. Chaque pore de ma peau, chaque parcelle de mes cellules la demande, la réclame. J'en suis dépendante. Comment, à travers les 4 tournois de soccer de Sara, les compétitions de vélos, la semaine de camp, pourrais-je y arriver??
J'y pense et repense sans cesse. J'ai finalement décidé de prendre une fin de semaine où Pat sera parti en moto avec ses chums et je mettrai les voiles vers la mer avec Charles et Sara... À un endroit que j'adore, où je me sens libre et sereine. Où, si j'y croyais, je proclamerais y avoir vécu dans une vie antérieure tellement l'appel est fort pour m'y rendre à chaque année.
Puisque le Winnie a fait des siennes lors de notre dernier voyage, je n'ai pas envie de le prendre sans Pat. Je me sens insécure, tout simplement. Pourtant, je sais le conduire et si ce n'avait été de tout ça, je repartirais avec sans hésiter une seule seconde. Mais là, j'en suis psychologiquement incapable. J'ai l'été pour le réapprivoiser puisque nous nous en servirons à toutes les fins de semaines (ou presque) pour sillonner le Québec avec nos sportifs. J'ai donc réglé la question en achetant une nouvelle tente hier pour mon escapade. Car ne vous y trompez pas, pour monter une tente et installer un lit douillet, je suis une experte...
Je commence à avoir une vision d'ensemble de notre été. À enrober nos escapades, de quelques jours de plus, pour profiter de ce que peuvent nous offrir les endroits où nous irons. Nous verrons donc la côte nord, les cantons de l'Est, les Laurentides, la Mauricie et la région de Québec. De belles explorations en perspectives... Car, vous savez, on ne peut changer l'âme de la baroudeuse!!
Les enfants dormiront sous la tente, se baigneront à 22h le soir et seront en congé de devoirs et de leçons. Ils vivront comme à chaque été un moment d'accalmie et savoureront une liberté appréciée, surtout le matin. Qu'il y ait du sport le soir n'affecte en rien, puisque la liberté, c'est le matin que nous en bénéficions le plus. Nous sommes tous des couche-tard et par le fait même, on aime se prélasser au lit même lorsque le soleil est levé... Sara depuis quelques semaines a bien du mal à s'extirper des vapeurs nocturnes. Je dois faire preuve de persévérance pour la convaincre de se lever rapidement. Mais étant moi-même à moitié endormie, il n'est pas rare que je la conduise en retard de quelques minutes à l'école. Son enseignante en a marre. Mais, j'ai toujours eu mauvaise réputation en la matière.
Depuis près de 10 ans, à ce moment, je fignole l'itinéraire du voyage d'été. J'y rêve. Mais cet été pas de grands voyages. En effet, Pat ne peut prendre beaucoup de vacances à cause du voyage au Nouveau-Mexique qui aura duré une semaine de plus que prévu à cause du problème méchanique. Une semaine, c'est pas suffisant pour aller loin... Nous avions prévu nous rendre à Assatague avec les enfants malgré tout, mais ceux-ci nous ont surpris cette semaine en nous demandant d'aller dans un camp d'entraînement et pêcher dans le nord. Demandes que nous avons acceptées avec un gros soupir de soulagement, je l'avoue. Pat et moi revenons à peine du Nouveau-Mexique et nous prévoyons retourner en Floride à Noël, visiter des sources artésiennes (en arrivant à temps pour nager avec les lamentins) et nous prélasser sur la plage.
Cependant, j'ai une sensation d'étouffement, une oppression... Je veux voir la mer... J'ai ce besoin intense d'air salé aux arômes de vent et d'algues échouées sur le rivage qui m'obsède. La mer me nourrit l'âme et le corps. Chaque pore de ma peau, chaque parcelle de mes cellules la demande, la réclame. J'en suis dépendante. Comment, à travers les 4 tournois de soccer de Sara, les compétitions de vélos, la semaine de camp, pourrais-je y arriver??
J'y pense et repense sans cesse. J'ai finalement décidé de prendre une fin de semaine où Pat sera parti en moto avec ses chums et je mettrai les voiles vers la mer avec Charles et Sara... À un endroit que j'adore, où je me sens libre et sereine. Où, si j'y croyais, je proclamerais y avoir vécu dans une vie antérieure tellement l'appel est fort pour m'y rendre à chaque année.
Puisque le Winnie a fait des siennes lors de notre dernier voyage, je n'ai pas envie de le prendre sans Pat. Je me sens insécure, tout simplement. Pourtant, je sais le conduire et si ce n'avait été de tout ça, je repartirais avec sans hésiter une seule seconde. Mais là, j'en suis psychologiquement incapable. J'ai l'été pour le réapprivoiser puisque nous nous en servirons à toutes les fins de semaines (ou presque) pour sillonner le Québec avec nos sportifs. J'ai donc réglé la question en achetant une nouvelle tente hier pour mon escapade. Car ne vous y trompez pas, pour monter une tente et installer un lit douillet, je suis une experte...
Je commence à avoir une vision d'ensemble de notre été. À enrober nos escapades, de quelques jours de plus, pour profiter de ce que peuvent nous offrir les endroits où nous irons. Nous verrons donc la côte nord, les cantons de l'Est, les Laurentides, la Mauricie et la région de Québec. De belles explorations en perspectives... Car, vous savez, on ne peut changer l'âme de la baroudeuse!!
mardi 17 juin 2008
Une mère fière de ses fils...
Hier, j'ai eu la fierté de voir mes deux garçons honorés... En effet, les deux ont reçu des méritas. Phil pour son excellence académique en mathématique et en histoire. Charles (le seul de secondaire 1) pour son implication dans l'école, c'est à dire son engagement communautaire.
Inutile de vous dire que j'étais sur le bord des larmes à tout moment. La fierté que mes gars se retrouvent parmis cette élite étaient à son comble!
Ce n'est pas volé. Ils travaillent fort et sont à leurs affaires. J'ai même laissé Phil gérer sa fin d'année, en toute confiance, sans l'obliger à aller faire ses journées complètes à l'école. Je lui ai fait confiance, car avec les notes qu'il obtient, il la mérite amplement.
Charles est maintenant en vacances. Phil a un dernier examen ce matin. Et Sara a vraiment hâte de rester à la maison avec ses frères...
Inutile de vous dire que j'étais sur le bord des larmes à tout moment. La fierté que mes gars se retrouvent parmis cette élite étaient à son comble!
Ce n'est pas volé. Ils travaillent fort et sont à leurs affaires. J'ai même laissé Phil gérer sa fin d'année, en toute confiance, sans l'obliger à aller faire ses journées complètes à l'école. Je lui ai fait confiance, car avec les notes qu'il obtient, il la mérite amplement.
Charles est maintenant en vacances. Phil a un dernier examen ce matin. Et Sara a vraiment hâte de rester à la maison avec ses frères...
Libellés :
j'aime,
Je suis fière,
je vante mes enfants
lundi 16 juin 2008
Pour restez dans le vif du sujet... Intro de Dans une galaxie près de chez vous..
J'adore cette série et j'ai savouré les deux films.. J'aime rire et avec eux, je suis servie...
Déculpabilisation 101
Alors que je remplissais le winnie que j'avais complètement vidé à notre retour du Nouveau-Mexique, pour partir à la compétition du weekend, je me mis soudain à culpabiliser. À culpabiliser de me promener dans un véhicule si énergivore alors que la terre se meurt. Dans le fond me disais-je, je suis comme les 6 milliards de tatas qui s'en fout de détruire la couche d'ozone avec le gaz carbonique des voitures, l'industrie chimique et les pushpushs en cacannes.
Y'a toujours moyen de se déculpabiliser lorsqu'on agit en citoyens irresponsables. Toutes les raisons sont bonnes pour excuser les mauvaises actions et pour glorifier des gestes sans importances... On dit que des technologies propres existent mais que les grandes compagnies pétrolières achètent les brevets et empêchent leurs mises en marché...??? Je ne suis pas une spécialiste en la matière mais j'ai tendance à y croire. Nous serions les premiers à acheter une voiture utilisant une énergie alternative si elle possédait une autonomie assez grande ou à effectuer une transformation de nos véhicules (surtout le motorisé)...
En attendant, voici un cours de Déculpabilisation 101: nous gardons winnie (qui est très économique dans son genre) en me disant que ce n'est pas pire que de prendre l'avion et d'aller faire les pachas dans des pays où les populations sont exploitées et opprimées, on est autonome, on consomme peu d'énergie et la maison ici, est en mode hibernation lorsque nous partons, j'utilise des sacs de tissus, je recycle, je composte, je ferme les lumières, tout mes électroménagers consomment peu d'énergie, je ne vais jamais au magasin du dollars, j'achète le moins possible d'articles fabriqués en Chine, je n'ai pas d'écran géant, nous ne suivons pas les modes en décoration et nous avons les mêmes meubles depuis des lunes... Et ça, c'est sans compter tout ce que nous avons acheté de seconde main...
Nous fréquenterons donc les compétitions et les tournois de soccer en Winnie cet été. Nous n'irons pas loin puisque nous revenons à peine du Nouveau-Mexique et que nous prévoyons nous rendre en Floride (encore une fois) à Noël. De plus, les enfants désirent aller pêcher et ils nous ont demandé d'aller dans un camp d'été pour une semaine. Au travers tout ça, j'aimerais bien trouver un moment pour me rendre sur le bord du fleuve, quelque part entre Québec et les Bergeronnes! Alors voilà, on change le programme sans aucuns remords. Comme à chaque été d'ailleurs...
Y'a toujours moyen de se déculpabiliser lorsqu'on agit en citoyens irresponsables. Toutes les raisons sont bonnes pour excuser les mauvaises actions et pour glorifier des gestes sans importances... On dit que des technologies propres existent mais que les grandes compagnies pétrolières achètent les brevets et empêchent leurs mises en marché...??? Je ne suis pas une spécialiste en la matière mais j'ai tendance à y croire. Nous serions les premiers à acheter une voiture utilisant une énergie alternative si elle possédait une autonomie assez grande ou à effectuer une transformation de nos véhicules (surtout le motorisé)...
En attendant, voici un cours de Déculpabilisation 101: nous gardons winnie (qui est très économique dans son genre) en me disant que ce n'est pas pire que de prendre l'avion et d'aller faire les pachas dans des pays où les populations sont exploitées et opprimées, on est autonome, on consomme peu d'énergie et la maison ici, est en mode hibernation lorsque nous partons, j'utilise des sacs de tissus, je recycle, je composte, je ferme les lumières, tout mes électroménagers consomment peu d'énergie, je ne vais jamais au magasin du dollars, j'achète le moins possible d'articles fabriqués en Chine, je n'ai pas d'écran géant, nous ne suivons pas les modes en décoration et nous avons les mêmes meubles depuis des lunes... Et ça, c'est sans compter tout ce que nous avons acheté de seconde main...
Nous fréquenterons donc les compétitions et les tournois de soccer en Winnie cet été. Nous n'irons pas loin puisque nous revenons à peine du Nouveau-Mexique et que nous prévoyons nous rendre en Floride (encore une fois) à Noël. De plus, les enfants désirent aller pêcher et ils nous ont demandé d'aller dans un camp d'été pour une semaine. Au travers tout ça, j'aimerais bien trouver un moment pour me rendre sur le bord du fleuve, quelque part entre Québec et les Bergeronnes! Alors voilà, on change le programme sans aucuns remords. Comme à chaque été d'ailleurs...
mercredi 11 juin 2008
Aquilon... Vent annonciateur de mauvais temps!
J'aime le vent qui vient du large et qui fait rouler les vagues avec fracas sur la grève. J'adore sentir les effluves de la rosée, transportés par un souffle léger, les matins d'étés. J'apprécie même la bise d'automne, accompagnée de gros nuages gris dans un ciel ensoleillé. Je me laisse impressionner, dans la chaleur de mon foyer l'hiver, par les tourbillons de neige lorsque se met à souffler la tempête. Mais...
Je sens monter l'angoisse en moi, lorsque les vents soufflent trop violemment. Les sens en alerte, j'épie les moindres changements et j'observe les arbres derrière la maison d'un oeil prudent. J'ai peur sans trop savoir pourquoi parfois... Puis-je ressentir l'aquilon, ce vent annonciateur de mauvais temps, de tempête, de je ne sais quoi?
J'ai déjà fait descendre mes enfants avec nous, à l'étage principal les soirs de grands vents, incapable de les laisser dormir bien au chaud dans leurs lits. J'ai aussi réveillé la famille entière lors d'une fin de semaine de camping, apeurée par les rafales secouant les arbres tels de minuscules roseaux et c'est dans notre camion que nous avions terminé la nuit. Et c'est à part les fois où j'ai réussis à me contrôler, à laisser tout le monde dormir en paix pendant que je comptai les secondes, les minutes et les heures, des nuits complètes.
La nuit dernière, après avoir vérifié que la ligne d'orage était belle et bien passée et que la nuit serait calme, j'ai accepté que Phil dorme dans sa nouvelle acquisition: une belle tente 4 places qu'il voulait étrenner immédiatement. À peine endormie, la présence de grands vents me réveilla soudain. Les arbres pliaient sous la force du vent et les feuilles valsaient les unes contre les autres dans une danse endiablée..
Je sortis pieds nus dans la cour, ouvris la porte de la tente, secouai doucement (mais fermement) mon fils et lui ordonnai de rentrer illico dans la maison. Ce qu'il fit sans rechigner connaissant mon entêtement quand il est question de vent! Y'a que Bill, le chien le plus grognon existant sur la terre, qui refusa de me suivre. Je dus le tirer par le chignon du cou, rien de moins, pour qu'il daigne se mettre sur ses 4 pattes... Puis, je me rendormis profondément, mes enfants étant tous en sécurité, au sous-sol de la maison (chaleur oblige).
Le temps s'est rafraîchi. Tous devrait remonter en haut pour dormir ce soir!!! Où réitérer le coucher dans la tente, si le vent ne souffle pas trop fort...
Je sens monter l'angoisse en moi, lorsque les vents soufflent trop violemment. Les sens en alerte, j'épie les moindres changements et j'observe les arbres derrière la maison d'un oeil prudent. J'ai peur sans trop savoir pourquoi parfois... Puis-je ressentir l'aquilon, ce vent annonciateur de mauvais temps, de tempête, de je ne sais quoi?
J'ai déjà fait descendre mes enfants avec nous, à l'étage principal les soirs de grands vents, incapable de les laisser dormir bien au chaud dans leurs lits. J'ai aussi réveillé la famille entière lors d'une fin de semaine de camping, apeurée par les rafales secouant les arbres tels de minuscules roseaux et c'est dans notre camion que nous avions terminé la nuit. Et c'est à part les fois où j'ai réussis à me contrôler, à laisser tout le monde dormir en paix pendant que je comptai les secondes, les minutes et les heures, des nuits complètes.
La nuit dernière, après avoir vérifié que la ligne d'orage était belle et bien passée et que la nuit serait calme, j'ai accepté que Phil dorme dans sa nouvelle acquisition: une belle tente 4 places qu'il voulait étrenner immédiatement. À peine endormie, la présence de grands vents me réveilla soudain. Les arbres pliaient sous la force du vent et les feuilles valsaient les unes contre les autres dans une danse endiablée..
Je sortis pieds nus dans la cour, ouvris la porte de la tente, secouai doucement (mais fermement) mon fils et lui ordonnai de rentrer illico dans la maison. Ce qu'il fit sans rechigner connaissant mon entêtement quand il est question de vent! Y'a que Bill, le chien le plus grognon existant sur la terre, qui refusa de me suivre. Je dus le tirer par le chignon du cou, rien de moins, pour qu'il daigne se mettre sur ses 4 pattes... Puis, je me rendormis profondément, mes enfants étant tous en sécurité, au sous-sol de la maison (chaleur oblige).
Le temps s'est rafraîchi. Tous devrait remonter en haut pour dormir ce soir!!! Où réitérer le coucher dans la tente, si le vent ne souffle pas trop fort...
mardi 10 juin 2008
Beauté du jardin...
Je jardine peu, c'est un fait. Mais j'ai l'un des plus beaux jardins des environs. Le sol naturellement humidifié par les nombreuses sources dévalant la montagne derrière, favorise une végétation presque tropicale.. Ici tout est vert, immense et touffu...
Je n'ai pas l'âme de la jardinière mais je sais admirer par contre. Comme ce pavot qui a déployé, ce matin, des pétales fines et délicates ressemblant étrangement à du papier crépon...
Un pour tous et tous pour un!!!
lundi 9 juin 2008
L'harmonie règne...
Chaleur, quand tu nous tombes dessus....
Fallait-il aimer ses enfants pour cuire littéralement sous les chauds rayons du soleil lors de la compétition de samedi? Pour endurer l'écrasante humidité, qui nous oppressait un peu plus à chaque respiration? Les enfants qui habituellement se réchauffent le matin en parcourant à de nombreuses reprises la piste, se tenaient bien peinards à l'ombre, dans la valise du camion. Ils fallaient économiser les forces et boire énormément... Par bonheur, le vent était présent et caressait notre peau généreusement.
Fallait-il être un peu folle, pour réitérer l'expérience pour les jeux techniques de soccer dimanche de 9h à 1h30, sans autre ombre, que le gros poteau d'un lampadaire? Évidement, discuter et rire avec mes amies, (à passer autant de temps ensemble, elles sont presque devenues des amies intimes) fait passer le temps rapidement. L'une d'elles se demandait si sa fille serait reconnaissante plus tard d'autant de dévouement. Je lui ai répondu que ça transperçait déjà dans leur relation actuelle. Commentaire qu'elle a adoré, soit dit-en passant (et que je me répète souvent aussi)!!
Je suis vannée aujourd'hui. Voilà le résultat de mes excès. L'épuisement m'a rattrapée. Les enfants eux pètent le feu. Vive la jeunesse! Heureusement qu'on s'est enduit généreusement de crème solaire sinon, on aurait la même couleur que les homards que nous avons mangé hier soir.... Et puis maintenant la piscine est bleue que demander de mieux?
Fallait-il être un peu folle, pour réitérer l'expérience pour les jeux techniques de soccer dimanche de 9h à 1h30, sans autre ombre, que le gros poteau d'un lampadaire? Évidement, discuter et rire avec mes amies, (à passer autant de temps ensemble, elles sont presque devenues des amies intimes) fait passer le temps rapidement. L'une d'elles se demandait si sa fille serait reconnaissante plus tard d'autant de dévouement. Je lui ai répondu que ça transperçait déjà dans leur relation actuelle. Commentaire qu'elle a adoré, soit dit-en passant (et que je me répète souvent aussi)!!
Je suis vannée aujourd'hui. Voilà le résultat de mes excès. L'épuisement m'a rattrapée. Les enfants eux pètent le feu. Vive la jeunesse! Heureusement qu'on s'est enduit généreusement de crème solaire sinon, on aurait la même couleur que les homards que nous avons mangé hier soir.... Et puis maintenant la piscine est bleue que demander de mieux?
mardi 3 juin 2008
Le compostage selon Caro...
Je composte depuis des années... En fait la gestion des déchets, c'est une de mes priorités. Je me sentirais vraiment coupable d'envoyer au dépotoir ce qui peut être recyclé ou composté. C'est un moyen facile de réduire du tiers la quantité de résidus que l'on produit à la maison. Je sais, c'est compliqué. Il faut un composteur et une connaissance des techniques (compliquées) de compostage, me direz-vous.
Si on se fie aux lectures, dépliants et autres sources d'informations disponibles, composter est un art, une science dirais-je. En plus de devoir acheter un composteur, il faut mettre une quantité déterminée de résidus secs et de résidus humides. Tant de brun, de vert et de jaune. Mais pas de ci où de ça...
Et bien y'en a marre.. Pourquoi est-ce si compliqué de gérer un tas de résidus organiques? Pourquoi faudrait-il dépenser jusqu'à une 100aine de dollars pour un composteur? Pour provoquer des besoins, faire dépenser les consommateurs et faire vivre l'économie? Et puis, ça devient si mélangeant que les gens abandonnent en laissant leurs investissements pourrir dans le fond de la cours et leurs livres (sur le compostage) dans les bibliothèques...
Selon moi, pour composter... Il faut se trouver un coin dans le fond du jardin, y jeter les restants organiques (fruits, légumes), les marcs de café, les coquilles d'oeufs, le gazon, les mauvaises herbes et les feuilles mortes. Allez-y avec ce que vous avez sous la main et croyez-moi, ça se transformera à coup sur en terre si vous n'oubliez pas de brasser le tout, de temps en temps, avec une fourche. Si vous oubliez, vous pourriez avoir la surprise de voir pousser des patates ou des melons sur votre tas de composte... De plus, ça ne sent rien. Pas une odeur ne s'en dégagera à moins que vous y ajoutiez de la viande, du poisson, des produits laitiers. Quoi de plus simple?
Si on se fie aux lectures, dépliants et autres sources d'informations disponibles, composter est un art, une science dirais-je. En plus de devoir acheter un composteur, il faut mettre une quantité déterminée de résidus secs et de résidus humides. Tant de brun, de vert et de jaune. Mais pas de ci où de ça...
Et bien y'en a marre.. Pourquoi est-ce si compliqué de gérer un tas de résidus organiques? Pourquoi faudrait-il dépenser jusqu'à une 100aine de dollars pour un composteur? Pour provoquer des besoins, faire dépenser les consommateurs et faire vivre l'économie? Et puis, ça devient si mélangeant que les gens abandonnent en laissant leurs investissements pourrir dans le fond de la cours et leurs livres (sur le compostage) dans les bibliothèques...
Selon moi, pour composter... Il faut se trouver un coin dans le fond du jardin, y jeter les restants organiques (fruits, légumes), les marcs de café, les coquilles d'oeufs, le gazon, les mauvaises herbes et les feuilles mortes. Allez-y avec ce que vous avez sous la main et croyez-moi, ça se transformera à coup sur en terre si vous n'oubliez pas de brasser le tout, de temps en temps, avec une fourche. Si vous oubliez, vous pourriez avoir la surprise de voir pousser des patates ou des melons sur votre tas de composte... De plus, ça ne sent rien. Pas une odeur ne s'en dégagera à moins que vous y ajoutiez de la viande, du poisson, des produits laitiers. Quoi de plus simple?
lundi 2 juin 2008
La groupie à lulus...
Je ne peux passer sous silence le bonheur de ma petite groupie préférée! Avec son chandail de Kaïn attaché par un noeud sur le côté (elle a un modèle d'homme, évidemment), ses petites lulus blondes et son enthousiasme débordant, elle était tout à fait charmante.
La première chanson n'était pas terminée, qu'elle entraînait Daphnée et Charles (comme protecteur, elle y tenait absolument) directement en bas de la scène, devant le chanteur. Laissez-moi vous dire qu'ils ont été suivi par une multitude de spectateurs qui n'attendaient que l'occasion pour faire de même...
Ma chum Rachel et moi n'avons pu que constater, en rigolant bien sûr, que nous avions engendré des petites groupies... Un peu comme leurs mères d'ailleurs! Mais à bien y penser, peut-être même un peu plus!! ON s'est promis de les suivre pour quelques années, le temps qu'elles soient majeures...
La première chanson n'était pas terminée, qu'elle entraînait Daphnée et Charles (comme protecteur, elle y tenait absolument) directement en bas de la scène, devant le chanteur. Laissez-moi vous dire qu'ils ont été suivi par une multitude de spectateurs qui n'attendaient que l'occasion pour faire de même...
Ma chum Rachel et moi n'avons pu que constater, en rigolant bien sûr, que nous avions engendré des petites groupies... Un peu comme leurs mères d'ailleurs! Mais à bien y penser, peut-être même un peu plus!! ON s'est promis de les suivre pour quelques années, le temps qu'elles soient majeures...
Kaïn, show et langue française
On a remis ça... Et oui... Ma chum Rachel et sa fille Daphnée, Sara et moi, accompagnées de Charles et Pat, à condition qu'ils soient très gentils, sommes allées assister à un show du groupe Kaïn... Un groupe que j'adore et dont le refrain d'une chanson, Le bal du vieillard, se trouve dans l'entête de mon blog depuis plus d'un an, sans que j'aie envie de le remplacer. Si vous écoutez bien et faites le tour de leur discographie vous verrez qu'ils ne sont pas du tout torturés, drogués ou en mal de sensations fortes... Au contraire Steve Veilleux (le chanteur qui compose les paroles de la majorité des chansons) chante l'amour, le bonheur, la belle vie tout simplement. On se reconnait, comme dans les magnifiques paroles de la maison est en grande par exemple...
J'adore la musique Québécoise et ça remonte à mon adolescence. J'étais le genre à écouter du Paul Piché, du Robert Charlebois, du Beau dommage et du Harmonium. J'allais à la brasserie avec ma chum Isa et on chantait à tue-tête le vieux dans le bas du fleuve, le blues de la métropole, journée d'Amérique, pour un instant etc... Je crois qu'il n'y a pas une parole de Québécois que je ne connais pas et dont je ne contrôle pas la moindre intonation. Samedi, lorsque j'ai vu mes enfants chanter en coeur et danser avec enthousiasme, ça m'a rendue confiante quant à leurs sentiments d'appartenance à la Nation Québécoise. Nous, irréductibles francophones, en Amérique du Nord.
Je suis fière de mes racines Québécoises, de notre unicité, de nos accents. J'essaie d'imaginer quel genre de gens étaient mes ancêtres pour tout quitter et risquer leurs vies lors de la traversée de l'atlantique pour venir vivre sur le nouveau continent. C'était, à ne pas en douter, des aventuriers et ils ont eu bien du courage, de venir s'installer ici. Je me reconnais un peu, en eux....
Alors, rien ne m'écoeure plus que d'entendre des Québécois avec des noms comme Bob Gratton, et j'exagère à peine, parler avec un accent français. Bien parler, utiliser des mots de qualités, au bon moment dans le contexte approprié est une chose mais parler avec un accent qui ne nous appartient pas en est une autre.... Viendrait-il à l'idée de nos voisins des États-Unis de parler avec un accent British??? Jamais! J'en suis sûre. Ils ont peut-être selon certains, plusieurs défauts, mais ils possèdent une immense fierté de leur nation! Ce qui donne probablement une impression d'arrogance (je parle de la population pas du président)...
Par exemple, les Acadiens des îles de la Madeleine, de la Gaspésie, de la côte Nord, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse ont tous des accents que je trouve sublîmes... Et sérieusement, je crois que les Acadiens en sont fiers, très fiers. Bien plus que nous les Québécois...
Alors voilà... Que vais-je écrire à la Saint-Jean Baptiste? Ou après ma visite à Québec pour aller célébrer, au moins un peu, les fêtes du 400e? Mon blog n'a pas de but social. Je ne fais qu'écrire des banalités quotidiennes, des petites anecdotes sans messages importants pour essayer le plus possible de cultiver la légèreté et le bonheur. J'ai besoin de les entretenir dans ma vie afin que mes peurs et mes craintes ne prennent pas le dessus! Et Kaïn, pour revenir à mes moutons, me rend légère alors j'en écoute à répétition!
Ne me prenez pas trop au sérieux et revenez me lire même si vous êtes de ceux qui prennent un accent français en société.. Je vous laisse sur un vidéo amateur de Kaïn qui, je l'espère vous divertira et vous donnera envie d'écouter de la musique Québécoise.
J'adore la musique Québécoise et ça remonte à mon adolescence. J'étais le genre à écouter du Paul Piché, du Robert Charlebois, du Beau dommage et du Harmonium. J'allais à la brasserie avec ma chum Isa et on chantait à tue-tête le vieux dans le bas du fleuve, le blues de la métropole, journée d'Amérique, pour un instant etc... Je crois qu'il n'y a pas une parole de Québécois que je ne connais pas et dont je ne contrôle pas la moindre intonation. Samedi, lorsque j'ai vu mes enfants chanter en coeur et danser avec enthousiasme, ça m'a rendue confiante quant à leurs sentiments d'appartenance à la Nation Québécoise. Nous, irréductibles francophones, en Amérique du Nord.
Je suis fière de mes racines Québécoises, de notre unicité, de nos accents. J'essaie d'imaginer quel genre de gens étaient mes ancêtres pour tout quitter et risquer leurs vies lors de la traversée de l'atlantique pour venir vivre sur le nouveau continent. C'était, à ne pas en douter, des aventuriers et ils ont eu bien du courage, de venir s'installer ici. Je me reconnais un peu, en eux....
Alors, rien ne m'écoeure plus que d'entendre des Québécois avec des noms comme Bob Gratton, et j'exagère à peine, parler avec un accent français. Bien parler, utiliser des mots de qualités, au bon moment dans le contexte approprié est une chose mais parler avec un accent qui ne nous appartient pas en est une autre.... Viendrait-il à l'idée de nos voisins des États-Unis de parler avec un accent British??? Jamais! J'en suis sûre. Ils ont peut-être selon certains, plusieurs défauts, mais ils possèdent une immense fierté de leur nation! Ce qui donne probablement une impression d'arrogance (je parle de la population pas du président)...
Par exemple, les Acadiens des îles de la Madeleine, de la Gaspésie, de la côte Nord, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse ont tous des accents que je trouve sublîmes... Et sérieusement, je crois que les Acadiens en sont fiers, très fiers. Bien plus que nous les Québécois...
Alors voilà... Que vais-je écrire à la Saint-Jean Baptiste? Ou après ma visite à Québec pour aller célébrer, au moins un peu, les fêtes du 400e? Mon blog n'a pas de but social. Je ne fais qu'écrire des banalités quotidiennes, des petites anecdotes sans messages importants pour essayer le plus possible de cultiver la légèreté et le bonheur. J'ai besoin de les entretenir dans ma vie afin que mes peurs et mes craintes ne prennent pas le dessus! Et Kaïn, pour revenir à mes moutons, me rend légère alors j'en écoute à répétition!
Ne me prenez pas trop au sérieux et revenez me lire même si vous êtes de ceux qui prennent un accent français en société.. Je vous laisse sur un vidéo amateur de Kaïn qui, je l'espère vous divertira et vous donnera envie d'écouter de la musique Québécoise.
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